par Andre pierre jocelyn
Bonnac avril 2004
Dieu prit son temps le plus doux
Et sa plus pure idée,
Et fit dans la boue,
Un être de pensées.
Il fit l'homme,
Dans le temps,
En un geste comme
Il commande aux vents.
Il mit dans cet homme une âme
Pour lui montrer le firmament,
Et les lueurs des flammes,
Célestes pour s'élever indéfiniment.
Il y mit les sentiments
Plaisirs, amours, joies,
Bonheur, et apaisements.
Le tout répondant aux mêmes lois.
La lumière de notre origine,
Fit l'homme arc-en-ciel
Bleu pour que l'azur imagine
Jaune pour la douceur du miel.
Et indigo pour sa tendresse,
Afin que jamais l'homme ne se fâche,
Et qu'il put sembler à l'homme, sans messe,
Être Dieu en plus petit, l'instant d'un cache.
Il orna de pensées ces corps
Si fragile qui caractérisent le genre humain
De pensées riches partagées, et fort
D'un rêve serein.
Des pensées qui s'accélèrent,
Éternité de chaque instant.
Nos chemins s'entrelacèrent,
Pour la gloire du moment.
Le corps est peu de chose,
Dieu nous partagea l'idée, en sus,
Nous ne pouvons être moroses,
L'idée donnée est une idée de plus.
Partagée cette chose avec toi
nous crée deux supports d'idée
Cette entité aux nouvelles lois
Est famille pour la nommer.
Partager cette chose avec vous
est le début de notre société.
Une grandeur, une nuée, c'est nous ;
Et voici, la Nation pour la citer.
Ayant créé la pensée le sublime ;
Dieu alla se reposer,
Tout en haut des cimes.
D'un coin sombre l'endiablé,
Susurra d'autres pensées en souriant,
Celle du zéro et du comparé
Tout en imposant,
Le conditionné pour s'en assurer.
Ainsi le monde, c'est développé
sans que nous sachions pourquoi
Loin d'un Dieu égaré
En créant des rois.
Montpellier 1993, modifié 2003
A ceux qui pensent que le corps est un but,
qu'ils se souviennent que la matière qui le compose est en perpétuelle changement,
que cette matière a appartenu à d'autres et qu'elle appartiendra encore à d'autres.
A ceux qui pensent pouvoir dicter leurs pensées,
à ceux qui commandent par intérêts personnels,
à ceux qui se placent au dessus des lois,
à ceux qui se croient riches.
Je leurs dis que le défaut de leur esprit est pire que les vers qui rongent les cadavres.
Ce qui reste de nous est l'ambiance que nous avons créée,
comme l'escargot laisse une coquille, l'homme laisse des idées.
Si l'idée est de croire pour imposer,
si l'idée est de conditionner derrière un titre pour se rassurer,
pauvre homme que voila.
Nul ne ment à sa conscience,
la pensée est personnelle, nul ne peut l'imposer,
les flatteurs ne sont qu'illusions, les pires monstres qui nous volent nos vies.
Le temps accordé à ces drogues de flatteries,
nous est du temps volé.
Ce temps si précieux :
Chaque seconde est une éternité, une chance de recommencer,
chaque seconde peut démarrer une nouvelle vie,
ou même accélérer une ancienne,
dans des plaisirs insoupçonnés.
A toi mon ami, mon frère,
Chaque fois que la folie te pousse à perdre ton temps à aller chercher
ce centime au delà de nos frontières.Ce centime plus que nécessaire au bien être de
ton corps. Ce centime qui n'apporte rien au confort des tiens, ce centime qui te
vole l'instant.
Ces secondes de vie si précieuses sont autant d'accélération pour toi et les tiens.
Ces secondes sont autant de joies et d'expériences perdues, consacrés à une cause
inutile.
Sache mon ami, mon frère, ne jamais voler le temps des autres, les laissez travailler pour
vivre et non vivre pour manger. La richesse de tous, est la richesse de chacun, nul besoin de pauvre
pour qu'il y est des riches ; nul ne peut comparer, car chacun sa vie et la douleur d'autrui n'a jamais
soignée une plaie de sang. Nul mort n'a redonné la vie, seul les esprits cruels se plaisent à le penser, mais encore ne serait-ce pas eux, les plus malheureux ?
Profite de l'instant mon frère. Ne tombe pas dans le luxe, la luxure, jouit du confort et du temps présent.
Montpellier août 2004
Nostradamus avait raison, voici la fin d'une civilisation.
Les monstres sont lâchés, plus de raison.
Victor Hugo l'avait écrit dans plusieurs ouvrages
Entre autres La légende des siècles et Quatrevingt-treize, l'age
Des serviteurs, l'age des courtisans.
Le pouvoir au service des hommes ; le pouvoir, les hommes rendant
A son service. Toutes religions,
Toutes politiques sonnent notre destruction,
En appliquant la deuxième version.
La volonté tué par la télévision,
était le dernier rempart et protégeait
notre raison. C'est
le défaut de raisonnement installé
qui compare, un issu de l'inné,
oubli nos concepts et ne permet plus d'analyser
Ce qui est. Serviteur, volonté, et reconnaissance de chaque objet.
Gloire de notre pensée, ce jour ces trois choses détruites par le malin.
Votre serviteur Andre pierre jocelyn
Montpellier août 2004
La crue aux thés est de croire sans penser, la crue aux thés est
d'accepter sans raisonner la crue aux thés
est une rivière conditionnée développant des robots
humains se répliquant concepts barbares royauté aux concepts de monnaies ou d'argent
l'idée impose sa propre prison la crue aux thés c'est d'avoir toujours thés c'est de se mentir soi même à l'aide d'un
auto-conditionnement de fermer les yeux d'accepter cette société
sans y participer de faire confiance en argument qu'un autre a déjà
raisonné la crue aux thés c'est d'oublier que nous sommes des hommes
doués de pensées et d'accepter un ordre hors raison la crue aux thés
est d'accepter personnel contre l'intérêt collectif pour soi
ou pour un autre la crue aux thés c'est d'exister sans penser car
la contagion se répand sur les plus faibles chaque fois que tu
affirme que tu impose autre qu'une idée partagée par tous te voilà
cruel victime chaque fois que tu propose et crée te voilà t'es haut crue
Éternité
Avant propos :
Me voici levé,
j'ai appris à marcher
A voir ce qui n'était
A raisonner fille de la pensée.
Puis un jour vint ou j'ai appris
à respecter les morts ; pas ceux qui ont détruit
car cela s'oublie. Ceux qui ont créé, toutes ces pensées
qui ont permis à mon monde d'exister ;
Tous ceux qui ont
Imposé sont mort depuis long
Temps, car la mémoire chasse la cruauté
Pour s'en libérer.
Mort les royalistes qui dictaient,
Mort les capitalistes qui ordonnaient,
Mort les socialistes qui imposaient,
Mort les anarchistes qui détruisaient
Pensées immortelles, des serviteurs d'idées,
Volontés et croyances en l'humanité
Sont présentes à jamais
Dans nos coeurs et nos pensées.
éternité
Le pas laisse la place à la pensée
Pour t'ouvrir la fenêtre dorée
D'une lumière plus blanche que l'éclair.
Et tu t'évapore dans les airs,
Ainsi flotant te voilà apparant
Et nul t'ignore, car nuage rayonnant,
Tu es dans leur zénith,
Dans leurs sangs, ils t'en donnent le mérite.
L'infini dépassé,
Absolue tu es
Palais, montagne s'érodent et s'éfritent
emportant leurs mytes
Dieu te partage l'idée
Et une belle amitié
Fier de pouvoir t'accompagner
sur cette pensée partagée.
Épilogue
Ne dicte jamais,
tu tuerais ton éternité.
Que ton souffle propose et partage
Ainsi tu sera pour l'éternité un sage.
Andre pierre jocelyn
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