JO
ou
hypothèse
sur le
temps
joris Abadie
Click, click
Est-ce une idée ? Est-ce un esprit ?
Dis-moi pourquoi je vis ?
Dis moi pourquoi je crée ?
Ne serait-ce pas tout simplement une recherche d'éternité ?
Un grand respect à cette science mère, la Communication qui crée amour et amitié.
Eau, temps, pierre
Ma moto sous le lierre
Un papillon nommé Psyché
J'ai eu le plaisir de rencontrer.
L'esprit au vent, toujours prêt,
A ce papillon j'ai demandé
De me dire ce qui était sacré :
Est-ce la lune ? Est-ce l'épée ?
Est-ce l'arôme des fleurs ?
Est-ce un chant de chorale en cœur ?
Est-ce la chaleur humaine?
Est-ce la douceur d'une main?
Quelles sont nos grandeurs?
Est-ce la pureté de nos humeurs ?
Est-ce la dignité ? Est-ce la pudeur ?
Est-ce la patience qui fait notre bonheur ?
Est-ce nos élans, et nos engagements ?
Est-ce le ciel et l'infiniment ?
Dis-moi ce qui nous fait vivre ?
Ce qui nous pousse et nous enivre ?
Dis-moi qui parle aux feuilles ?
Qui mène les vagues, qui éclaire cet œil ?
Dis-moi pourquoi le monde est grand
Ou tout petit selon les gens ?
Décris-moi l'instant où Dieu sépare
L'abîme de l'espoir de devenir une star ?
Où l'on est prêt à se donner entièrement
Pour aller toucher le firmament ?
Elle me serra contre elle, affectionnée,
Elle était nue, et me répondit : c'est le baiser !
Le baiser est la clef. D'abord charnel,
Il s'enflamme pour nous apporter le ciel.
L'amour se construit en deux temps,
C'est un art qui mélange plus que nos sangs.
L'âme de prendre, ne sait plus que donner,
Tant apporte à deux cette unité
Qui de l'amant, cet ange,
De comprendre devient archange.
Le corps badine et s'arrête
D'un niveau peu élevé, mais l'esprit prête
Ce qui ne peut être nommé,
Quelque chose qui nous mène aux sommets.
Servitude du partage, l'amour apporte
La lumière sur la couvée, de telle sorte
Qu'étoile devient le nid
Eclairant l'infini.
L'espoir
joris Abadie
C'était peut-être hier, c'était peut-être demain
En des temps où Dieu n'avait encore fait taire
Tous les Titans, Shiva, Thor, et Vulcain,
Ceux qui dictent sous prétexte de chimères.
Fait taire les hommes adorateurs d'argent
Ou développant des concepts douteux imposant
Une lourde charge à la plupart des gens.
En ces temps, la légende naquit s'élevant
Jusqu'à Zeus qui l'a reprise et nous fut susurrée par partie.
Du souffle divin l'azur portant la suite,
S'élevant au firmament, rayonnant jusqu'à nos esprits,
Nos oreilles en furent instruites.
La légende s'adresse à ceux qui partent
Au matin noir, sans que l'astre lumière,
Eclaircisse leur chemin, et qui portent
Le soir, sur leurs épaules, de retour à la chaumière.
La légende nous dit que le rythme de la vie
Est le battement de nos émotions, de nos amours,
Mais non pas un astre tournant, même si
celui-ci joue avec notre lumière et nos jours.
De près c'est raté, de loin c'est perdu.
La vie se vit au moment, profite de chaque instant !
Ces choses importantes, gardes en vue,
Ce zéphyr qui t'apporte l'art de voyager dans le temps !
En vengeance, Zeus au sommet de son nuage
Offrit l'espérance scellée par la promesse faite à Prométhée.
Donna la boîte à celle qui devait être sage,
Pandore - la moitié d'Épiméthée.
La beauté par Aphrodite accordée,
Libéra les dangers.
L'homme cherchant à se protéger
S'enferma dans la boite avec le mal absolu qui y était resté.
Serpent, tu nous as tués avec ta langue fourchue !
Nous ne sommes plus, dans l'espoir d'être demain.
Toutes dignités et instants sont perdus
Accordés à ce cruel destin,
Qui laisse les jeux de hasard décider
De l'avenir de l'homme. Oubliant aujourd'hui,
Pour créer un monde sans lendemain, et
Oubliant que sans présent une vie est sans futur, la nuit.
Sans grandeur la journée perd son utilité.
Le soir est fait pour se retrouver au foyer.
Jeunes aux parents, grands aux enfants, et
Notre seule richesse sont nos amours et nos amitiés,
Pas question de se les faire voler par des promesses,
Même si Zeus utilise nos faiblesses ! Jouir du jour
Nous apporte l'amour. Construire chaque instant avec largesse,
Nous éclaire, nous grandit et prend le chemin de l'Adour.
Le temps présent se savoure au réveil
D'une journée au coeur de soleil
De l'acte joyeux remplit ses merveilles
Jusqu'au soir il reste sans pareil.
Mensonge et folie sont espoirs.
Le bonheur se ramasse à l'instant
Et n'est pas reflet de ce qui n'est que croire.
Il faut savoir cueillir les moments.
La vie ne se vit pas au passé
Ni même dans l'attente d'une âme fleur.
La vie se construit au présent et
Comète nous rend attirant l'étoile soeur.
Ce texte est la continuation du texte précédent. Il a pour but de différencier les notions d'absolu comme Dieu, l'Amour, et les croyances passives associées à l'espoir.
La foi ne se négocie pas, la foi est un acte individuel, même si elle peut s'exprimer en commun. La grandeur d'une foi est qu'elle ne fait pas de distinction entre hommes et femmes regroupant ainsi toutes les âmes de la communauté.
Pour un serviteur de Dieu , chaque jour est béni. Cette bénédiction lui fait prendre conscience de la valeur de chaque jour. Très forte, cette conception du temps présent qui se retrouve en l'homme de foi lui fait profiter de chaque instant et considérer l'espoir-attente d'un résultat- comme douteuse, puisque Dieu lui donne déjà beaucoup de choses à chaque instant!
L'espoir est l'ignorance, celle qui maintient les peuples dans l'obéissance et la soumission. Prôner l'espoir, c'est prôner l'ignorance et empoisonner les esprits afin de les emprisonner dans une foi aveugle où ils sont dépendants du système en place.
Nous abordons la vie avec, ancrés en nous, la " recherche d'éternité".
Ce besoin de prouver notre existence se traduit par le désir de laisser à la postérité une trace, un bien matériel, une richesse morale.
La facilité, l'ignorance entraînent une recherche d'éternité, au travers d'une empreinte dans la matière. Ceci va se traduire par des actes égoïstes, inutiles, quelquefois cruels. Cette matière est pourtant bien peu de chose puisqu'en perpétuel changement. Comment écrire sur du sable qui est en permanence remanié par les vagues ?
Ainsi, la recherche d'éternité se fait par le biais de la pensée. Cette pensée peut se traduire sous différentes formes, et utilise tous nos moyens de communications (des plus simples aux plus évolués : du gestuel à l'induit). Sous un autre aspect, le propre de l'homme, un aspect qui nous grandit, est la recherche de l'éternité au travers de la recherche de la connaissance. Cette recherche peut prendre trois aspects, la science, l'art, la recherche d'un absolu appelée Dieu ou conscience. Ces trois aspects ont le même but, seul le cheminement varie ; parfois ils se croisent. Ainsi n'est-il pas rare que des personnes expriment leur foi à travers l'art avec leurs chants ou leurs peintures, ou utilisent des sciences pour créer des oeuvres d'art, ou encore n'est-il pas rare de rencontrer des hommes que leur foi a engagés dans des combats humanitaires.
Ainsi nous sommes bien dans un tout lié s'élevant sans fin, dans un tourbillon avec la foi qui pousse la science, la science qui pousse l'art, l'art qui pousse la foi.
Les causes premières présentées (cause première : la recherche d'éternité), développons les lois des « Applications à la recherche de connaissances(recherche du principe premier) ».
Il n'est pas question ici de la recherche de Dieu ou encore de l'Art, car j'ai le sentiment que d'autres l'ont déjà fait d'une manière plus pertinente.
De façon à bien définir le domaine d'application, rappelons que nous parlons de la science en général, et non pas d'une science particulière, accompagnée de sa propre logique comme les statistiques, ou de n'importe quelle autre science utilisant ses propres mathématiques comme l'algèbre ou la géométrie.
La science qui nous intéresse, a été citée par Montaigne " l'amitié se nourrit de communication ", cette science qui permet toutes les autres sciences et même de se reconnaître soi-même, cette science, dont le premier principe, fut donné par Bossuet.
Ainsi, nous voici déjà à décrire le premier principe du premier principe, ce principe est aussi le premier principe du raisonnement.
Il permet la communication avec soi-même, il permet la communication avec les autres. Ce premier principe qui donne un seul sens aux termes du début à la fin d'une réflexion pour garder toute cohérence et éviter toute tromperie.
Si nous devions citer une induction de cette science, nous penserions aux algorithmes du langage, plus connus sous le nom de grammaire.
Si nous devions citer une application directe de cette science, nous nommerions le dictionnaire qui accorde une définition, dans un domaine de définition et ses limites à chaque terme.
Ainsi, nous voici donc en présence d'une science qui va pouvoir gérer l'information, les sentiments. Cette science est douée de plusieurs outils. Un des plus remarquables est la mise en mémoire, une mémoire qui peut être individuelle ou encore collective, qui peut trouver bien des supports et des formes. Malgré l'importance de cet outil, nous ne devons pas oublier pour autant les nombreuses autres sciences -autres outils- qui nous sont offerts.
Cette science est appelée "communication".
Toutes ces misères ne sont que croyances,
Le vrai malheur est notre ignorance.
La croyance est ainsi faite,
Qu'égarée elle mène notre défaite
Dans les abîmes d'une vie de regrets
De l'enfer nous sommes le jouet.
Mais quand en l'amitié
T'entraînent toutes tes pensées
Tu crées la voix, le journal
Tu crées sans cesse l'idéal
Mais quand à l'amour
Tu t'es donné sans détour
De l'éternité pour toujours
Chaque instant sera ton jour.
De loin, c'est raté.
De près, c'est perdu.
La vie se vit au moment,
Profite de chaque instant!
Tu vis au présent,
Tes pensées fleurissent
Et s'enflamment.
Volonté tu es!
La merveille humaine,
Tu la tiens dans la main,
Pense et crée,
Car une idée qui n'évolue pas
Est une idée qui meurt.
Dieu, d'un mouvement doux,
De sa plus pure idée,
Tira de la boue,
Un être de pensées.
Il fit l'homme,
Dans le temps,
En un geste comme
Il commande aux vents.
Il insuffla dans cet homme une âme
Pour lui montrer le firmament,
Et les lueurs de sa flamme
Pour s'élever infiniment.
Il y mit les sentiments
Plaisir, amour, joie,
Bonheur, et apaisement.
Obéissant à la même loi.
L'éclair de notre origine,
Fit l'homme arc-en-ciel
Bleu pour que l'azur imagine,
Jaune pour la douceur du miel.
Indigo pour sa tendresse,
Effaceur de toute colère
Il paraîtrait à l'homme, sans messe,
Être Dieu, l'instant d'une ère.
Il orna de pensées ces corps
Si fragiles du genre humain,
De pensées partagées et fortes
D'un rêve serein.
Des pensées qui s'accélèrent,
Éternité de chaque instant.
Des idées qui se libèrent,
Pour la gloire du moment.
La matière est peu de chose,
Nous ne pouvons être moroses
L'idée donnée, la graine qui germe en autrui
Peut nous offrir les plus belles fleurs de la vie.
Partager cette idée avec toi
Crée deux sources d'idées.
Cette entité aux nouvelles lois
C'est la Famille qui se fait.
Partager ce savoir avec vous
Est le début de notre société.
Une grandeur, une nuée, c'est nous ;
Et voici, la Nation qui naît.
Ayant créé la pensée, le sublime,
Dieu décida de contempler son oeuvre,
Tout en haut des cimes.
Il laissa les libres manoeuvres
D'un coin sombre, le Malin, d'une vile raison,
Susurra perfidement d'autres pensées.
Celle du zéro et de la comparaison
En imposant à l'esprit le conditionné.
Ainsi la société s'est développée,
Sans savoir pourquoi,
Loin d'un Dieu élevé,
Remplacé par des rois.
Quand du haut de l'azur
Le pilote à l'esprit pur
S'aperçut qu'un cruel destin
Avait mis dans le moteur un frein
Il sortit de sa poche près du cœur
Un recueil de poèmes ; sans peur
A ses passagers, il cita les plus beaux vers
Que les écrivains nous avaient offerts.
Dans l'appareil porté par les ailes,
Les esprits s'envolaient sans pareil
Tous étaient portés par tant de merveilles
Ils étaient arrivés à l'éternel.
Le réveil est de savoir profiter de l'instant,
Même si celui-ci a l'aspect du dernier moment.
La mort est l'acceptation d'une pensée figée,
La mort n'est que le fait de ne plus savoir rêver.
Comme un grain de sable sur la plage
L'argent, le savoir sont en perpétuel mouvement.
Il ne restera de nous, que l'amour et les amitiés.
Donner son temps, à des causes inutiles, est signe d'égarement.
Danse marine, brise des instants
Est-ce ton effet, câline, qui rappelle le firmament ?
Est-ce ta chaleur féline qui suppose la modestie ?
Est-ce que ta vie impose de ne rien cacher, de rester ici?
Pour toi, pour tous, de l'océan à l'âtre,
Je suis ni plus, ni moins qu'un autre,
Je te promets que jamais je n'idolâtre,
Homme, science, ou idée ; de rester votre.
Que ce but tant chéri
Ne serait que la fin de notre vie,
Tant les lois de l'effet encombreraient notre lit
Car ce qui est n'est pas ce qui produit.
Du souffle de la vie, seul le mouvement induit,
Nous laissant apparaître, homme, bonté et tout ce qui s'en suit.
Prendre le but comme chemin
Nous engagerait sur la mauvaise route et serait notre fin.
Ainsi le savoir du moment n'est pas vocation
L'un mène à la superstition, l'autre à l'élévation
L'un mène à l'ignorance, l'autre à l'évolution
L'un mène à l'esprit révolutionnaire, l'autre à l'esprit de la révolution.
Ne mélange pas les deux mon amie,
Déclarer le mal, par la même le produit.
Propage ton souffle pour que l'infini d'hier soit d'aujourd'hui le fini
Et que le fini de demain, soit d'aujourd'hui l'infini.
Danse pensée
Car demain
J'en aurai d'autres créées
Car ceci est ton seul matin
Ta force est dans ta faiblesse
Plus éphémère, plus prospère
En vivant tu donne les liesses
Tu es en même temps le père et la mère.
Par ta présence tu honore le passé
Par ta constance tu permet au futur d'exister
A ceux qui pensent que le corps est un but,
Qu'ils se souviennent que la matière
Est en perpétuel changement,
Qu'elle a appartenu à d'autres avant
Et qu'elle appartiendra à d'autres encore.
Comme les plus précieux souvenirs,
L'homme laisse des idées qui survivent,
Ce qui reste de nous est l'ambiance que nous avons créée.
Si l'idée est de croire pour imposer,
Si l'idée est de conditionner
Derrière un titre pour se rassurer,
Pauvre homme que voilà! De fait,
Nul ne ment à sa conscience, ni au ciel.
Dans un désespoir, l'âme égarée peut la voiler
Oubliant que le premier meurtri, c'est elle.
La voiler comment?
En s'auto conditionnant.
La voiler comment?
En se laissant flatter.
La pensée est personnelle, et en un mot comme en cent,
Nul ne peut nous l'imposer,
Les flatteurs volent nos vies.
Ils ne sont qu'illusion
Le temps accordé à ces poisons de flatteries,
Représente notre destruction.
Le temps donné aux flatteurs
Est égaré pour ce qu'on ne connaîtra plus,
L'instant détourné par ces farceurs,
Est égaré pour ceux qu'on ne connaîtra pas,
Du temps figé à ne rien créer.
Du temps n'existant plus.
Utilisé autrement, ce temps est si précieux :
Chaque seconde est une éternité,
Une chance de recommencer,
Chaque seconde peut démarrer une nouvelle vie,
Ou même accélérer une ancienne,
Dans des plaisirs insoupçonnés.
A toi mon ami, mon frère,
Chaque fois que la folie te pousse à perdre ton temps à aller chercher ce centime au-delà de nos frontières.
Ce centime qui n'est pas nécessaire au bien-être de ton corps.
Ce centime qui n'apporte rien au confort des tiens,
Ce centime qui te vole l'instant et qui consomme ta vie,
Ces secondes de vie si précieuses sont autant de crescendos abandonnés pour toi et les tiens.
Ces secondes sont autant de joies et d'expériences perdues, consacrées à une chose stérile.
Profite de l'instant mon frère! Jouis de ceux que tu aimes et du temps présent!
Folie de croire qu'avec Dieu nous pouvons négocier, cela lui ferait perdre par la même son caractère d'absolu. Ou Dieu est tout le temps ou bien tant pis. Inutile de croire qu'il n'apparaît qu'en un seul lieu, inutile de croire qu'il n'apparaît qu'à un seul moment, inutile de croire à toutes ces dérives de l'espoir. Nous pouvons croire que Dieu existe, mais dans ce cas il est à chaque instant, il entend les pensées. Inutile de croire qu'il est possible de pratiquer l'ignorance et la cruauté qui l'accompagne en pensant pouvoir implorer un pardon. Chaque instant a son importance et nul futur n'efface la faute pour ceux qui croient. Pour les autres il leurs reste toujours la conscience qui ne fait pas de pardon.
Nostradamus avait raison, voici la fin d'une civilisation.
Les monstres sont lâchés, plus de raison!
Ce n'est plus l'âge des serviteurs, c'est l'âge des courtisans.
Toutes religions,
Toutes politiques, sonnent notre destruction
Quand les courtisans imposent leurs illusions.
La volonté tuée par la télévision,
Etait le dernier rempart et protégeait notre raison.
C'est le défaut de raisonnement installé
L'apologie de la bestialité,
Qui ne nous permet
Plus, d'analyser ce qui est :
Serviteur, volonté,
Reconnaissance de chaque objet .
Savoir créer, savoir exister.
Gloire de notre pensée!
La cruauté, c'est croire sans penser, la cruauté, c'est d'accepter sans raisonner.
La cruauté est une rivière conditionnée développant des robots humains se répliquant - concepts barbares de royauté, concepts d'argent ou de titres, cette idée impose sa propre prison.
La cruauté c'est avoir toujours raison et présenter des prétextes à sa propre folie.
La cruauté c'est se mentir à soi-même par un auto conditionnement, fermer les yeux, accepter cette société sans y participer, faire confiance à une idée sans l'analyser sous prétexte qu'un autre l'a déjà raisonnée.
La cruauté, c'est oublier que nous sommes des hommes doués de pensées, et accepter un ordre hors raison.
La cruauté, c'est accepter l'intérêt personnel contre l'intérêt collectif.
La cruauté, c'est exister sans penser, car la contagion se répand sur les plus faibles.
Chaque fois que tu martèles, que tu imposes une idée qui ne peut se partager, te voilà cruel et victime ; chaque fois que tu proposes et que tu crées, te voilà libéré.
Me voici levé,
J'ai appris à marcher,
A voir ce qui n'était,
A raisonner, fille de la pensée.
Puis vint un jour où j'ai appris
A respecter les morts ; pas ceux qui ont détruit Car ceux-là s'oublient. Ceux qui ont créé,
Toutes ces pensées qui ont permis à mon monde d'exister.
Tous ceux qui ont imposé
Sont morts depuis longtemps, car la mémoire chasse la cruauté
Pour s'en libérer.
Pensées immortelles des serviteurs d'idées,
Volontés et croyances en l'humanité
Sont présentes à jamais
Dans nos coeurs et nos pensées.
Le pas laisse la place à la pensée
Pour t'ouvrir la fenêtre dorée
D'une lumière plus blanche que l'éclair.
Et tu t'évapores dans les airs,
Ainsi flottant te voilà apparent
Et nul ne t'ignore, car nuage rayonnant,
Tu es dans leur zénith,
Dans leur sang, ils t'en donnent le mérite.
L'infini dépassé,
Absolu tu es
Palais, cité s'érodent et s'effritent
Emportant leurs mythes.
Dieu te partage l'idée
Et une belle amitié
Fier de pouvoir t'accompagner
Sur cette pensée communiée.
Ne dicte jamais,
Tu tuerais ton éternité!
Que ton souffle propose et partage,
Ainsi tu seras pour l'éternité un sage.
Un soir, j'ai rencontré mes ancêtres.
Mes ancêtres me sont apparus dans une ronde douce, et chacun menait sa mission.
Le premier contact était présent pour m'indiquer la bienveillance, puis vint le temps de l'éducation. Ainsi ils me demandèrent de rejoindre l'horizon, chose que j'essayais de faire, mais très vite je m'aperçus que je tournais en rond. L'horizon est toujours loin et ce concept fait partie d'un système qui s'auto entretient.
Après le temps de la réflexion, ils continuèrent à l'aide d'une suite plus pure et tenait plus du frisson que des mots. Pas le frisson d'effroi, mais le frisson dû à cette chaleur qui vous réchauffe en vous apaisant l'esprit.
Ils m'ont dit “ Tu vis, tu penses et s'élève en toi cette foi, cette croyance qui t'arrache aux lois, aux lourdeurs d'une misère. Ta volonté crée ces instants de vie et tant mieux s'ils sont partagés pour mieux s'accélérer! L'aurore est de chaque instant, la lumière nous attire et nous éblouit, nulle paupière ne peut te protéger de cette vie d'envolées. Ton cri est ta vie, ne perds pas ta voix, sur ce qui n'est pas! Ta douleur est notre douleur, ta joie est notre joie, sans nous tu n'existes pas, reste avec nous! ”
Ces immortels devant mes yeux, m'invitaient à les rejoindre.
Ensuite les bases, la pensée qui unit, fut abordée, certains l'appellent le respect de la tradition, mais celle-ci me fut présentée juste comme un moyen matériel qui a permis à mon peuple de durer.
Mon sang se rappelle, la mémoire de mes gènes rentre à l'unisson. C'est alors qu'une personne se présenta. Elle rayonnait de clarté, ce qui au début fit que je n'avais pas remarqué qu'elle était vêtue de haillons. Elle me dit : “ Je suis mort pour toi. Je suis mort dans un fossé, entouré de gardes à cheval. Aussi, ne te laisse jamais faire, défends ton droit et ta raison! Garde la tête fière, n'admets aucune fausse raison, nul ne peut toucher ton peuple! ”
L'injure est d'essayer de faire croire qu'il existe quelque chose de supérieur à nos traditions, à notre éternité. ” Un prêtre m'apparut, et me dit : “ Je suis mort pour toi. Je suis mort pour toi, car j'ai gardé la religion pure jusqu'à toi. ” Une autre personne apparut et me dit : “ Je suis mort pour toi ; les marches qui vont du village jusqu'à la plage, j'en ai fait une partie et cela m'a coûté la vie. ” Et ainsi ce fut un défilé qui prit presque toute la nuit. A la fin une question me fut posée : Et toi, es-tu prêt à mourir pour nous ? J'ai répondu : “ Je suis prêt à mourir pour vous, pour moi, pour nous, car le jour ou je faillirai, je ne serai plus et perdrai par là même l'éternité ”.
A ce moment là, j'ai senti comme un voile, pas le voile qui masque, mais le voile qui protège du noir qui aveugle. Un voile particulier, un voile phosphorescent qui éclaire, c'était une prise de conscience du nouvel état dans lequel je me trouvais. Il me fut dit : “ Tu ne peux plus tomber ”.
C'est alors que m'apparut l'humanité, ses joies, ses bonheurs, ses grandeurs, ses vies, mes vies, nous était un, et un était nous. Nous et ses lois qui portent les moyens à l'extase, arc-en-ciel des nuances qui remplissent le ciel de ses fréquences, mariant l'harmonie des pensées. Ce n'est pas l'équilibre, ce n'est pas le milieu entre deux limites, c'est l'attraction, le centre, le coeur de la comète, ce qui mène la vie. Une volonté douce, qui vous enrobe et vous retient, éloignée de tous les précipices ; sa seule présence justifie son existence. Les mots sont à inventer pour décrire l'état, mais encore c'est savoir glisser sans heurt, pousser des pensées qui enclenchent le bonheur, savoir créer sans détruire, savoir construire sans redresser, juste consolider du bon coté. Cette loi qui fait que chaque instant est un bonheur. Cette loi est l'action, l'action menée avec volonté, volonté de créer, créer avec respect, respect de ce qui est, et c'est nous, nous grandissons, grandir c'est l'action sans détruire.
Ils me dirent : “ La raison est guide de toute chose, les sens nous trompent, la raison nous mène. La matière nous apparaît à travers la raison. Garde la raison ouverte, pour ne point te duper ! Développe tes idées mais n'oublie jamais d'écouter avec bienveillance les autres méthodes présentées, car nul ne sait sinon qu'il ne sait pas grande chose. L'idée première par l'instinct est de capitaliser, elle est un droit, mais est vite remplacée par la recherche de l'éternité qui induit le sens social, un droit plus fort et qui apparaît toujours même s'il est dénoncé. D'ailleurs, il est dénoncé quand il est mal appliqué. Aussi analyse toujours de la base vers l'envolée, car nous ne retiendrons que ce qui s'est élevé. Commence par avoir un regard en rapport à tes intérêts personnels, fais le tour de la question sous toutes les formes et moyens qui soient. Une fois ceci fait, reprends le raisonnement par rapport à ta famille, et analyse de nouveau. Gardes-en précieusement les conclusions. Reviens encore à la raison et analyse à nouveau par rapport à ton village. Ton éternité grandit. Cela ne suffit pas encore, analyse par rapport à ton humanité, tu tendras vers l'éternité sans cruauté. Ne tombe pas dans la misère de croire qu'il n'y a qu'une forme de pensées ! Tu en viendrais à oublier ce que tu es, perdu dans une prison labyrinthe de convictions erronées. Tu te priverais d'une multitude de moyens qui te permettent d'exister, tu ne serais qu'un objet, un robot à la tâche planifiée. Évite les personnes aux idées clefs, qui analysent tout avec un seul mode de pensées, ce sont les vrais miséreux de notre société. Ils en arrivent à oublier qu'ils sont des hommes et marginalisent tout ce qui est en dehors de leurs prisons. La douceur est notre force, enfant de la raison, sans imposer te voici prêt à écouter les lois universelles. La première te présente l'idée qui, plus elle est réfléchie, plus elle est fructueuse, ainsi l'idée attire les idées, comme la terre reste près de son soleil, une attraction qui mène l'homme, corps et pensées, nous permet les envolées. L'Homme attire l'Homme, les idées attirent les idées, voici le début de notre société. Même la mécanique céleste nous montre l'exemple au firmament.
La deuxième loi est le miracle de la vie, car le phénomène crée, entretient et accélère un nouveau phénomène, comme le pas d'une rivière, comme ce tourbillon à la vitesse infini, notre pensée crée, entretient et accélère de nouvelles pensées à l'infini. Appliqué à notre société, ne vois-tu ce souffle, ce vent qui t'emporte au-delà? Cependant, nous sommes toujours là.
La troisième loi permet la reconnaissance des domaines de définitions et donc le raisonnement ; chaque chose n'est analysable que par rapport à elle-même dans son domaine de définition.
Cela me paraissait impossible, il me fallait des repères, une attache comme le zéro, un étalon pour mesurer.
Ils me demandèrent mon âge, je leur répondis : “ quarante ans ”, ils me demandèrent comment je vivais cet âge particulier, je répondis : “ du mieux possible ”, et ils me dirent que mon âge est bien, et il est toujours bien, si on le met en valeur, car nous mesurons notre âge à l'aide de celui du moment. Un enfant de dix ans se voit au travers des yeux d'un enfant de dix ans, un homme de 18 ans se voit à travers le yeux d'un homme de 18 ans.
Il me dirent : Ton temps est individuel, mais tu peux le percevoir autrement, c'est la particularité du temps du moment.
Mais le temps peut être aussi collectif, c'est le temps des rendez-vous, c'est le temps social.
Ils me dirent : “ Maintenant, si tu as bien compris ces deux temps qu'il ne faut mélanger, nous allons t'indiquer le secret du bonheur ”. J'ai répondu : “ C'est déjà fait ! Vous m'avez donné l'éternité ”.
La réponse fut « vouloir n'est pas pouvoir ». J'ai clamé : “ Je suis, nous sommes ”, ils me dirent alors : “ Puisque nous sommes, ne reste pas si loin ”. “ Comment ? ”, ai-je demandé.
Ils me répondirent : “ Le troisième temps c'est le temps de l'infini, c'est le temps de l'événement, chaque début d'expérience part à l'infini, as-tu oublié ton coup de foudre ? Ta première rentrée scolaire ? Ton premier rendez-vous ? Avant l'équilibre, chaque événement démarre à l'infini, et tu dois en relancer certains qui te sont profitables.
La quatrième loi, me fut présentée ainsi : «Puisque toutes les rivières vont à la mer, mène la tienne pour qu'elle s'écoule dans une douce vallée».
C'est la manière, ta conduite, ton attitude, ton comportement qui importe, sache rester digne et fier, ne jamais porter tort à autrui, évite tout ce qui est cruel, n'agresse aucun obstacle que le hasard t'aura fourni ! Apprend à partager la vie.
Vois les interférences, lumière ou matière, se retrouvent toujours au même point ! Vois les écrits des philosophes sur les sujets presque arrêtés, qui mettent tous d'accord, car arrivés près de la vérité, ils sont toujours au même point ; la différence réside dans le chemin emprunté pour y parvenir.
La cinquième loi est fille induite de la deuxième loi, que ce soit des constructions ou des pensées qui se créent, n'oublie pas que ces nouveaux édifices, ne répondent pas aux lois des objets qui les ont créés. Comme ta pensée associe des mots aux lois particulières, les phrases ont de nouvelles lois, et les lois des mots s'appliquent seulement aux mots ; de même que des lois lient les grains de matière, et c'est l'attraction de la Terre qui crée la gravité obéissant à d'autres lois de la matière ; encore les sons ont leurs propres lois, mais associés la mélodie apparaît avec de nouvelles lois comme l'harmonie et le rythme. Toi aussi, sache que les lois de tes pensées particulières ne sont pas là pour l'éternité, travaille pour nous rejoindre, pour les faire évoluer vers nous et nos lois, car nous ne sommes pas qu'à moitié, tu as passé trente ans, nous t'attendons, ne tarde pas !
Le chant est plus joli en chorale, nos cœurs à l'unisson, l'église est bâtie, à toi de nous rejoindre vraiment.
Et ils finirent par la foi.
Le postier rencontra son jour de fête
Quand Clorinde lui sourit
Et c'est ainsi arrière-grand-père
Et arrière-grand-mère
Se sont unis
Tout en haut des crêtes.
Du haut de ces dix-neuf ans
De mariage, il n'était pas question
Il mérita l'enlèvement
Dans le respect de la vertu et de la tradition
Quel grand crime pour le couvent
Qui les priva d'hostie pour une vie
Car tu honorera tes parents
Ne s'allie pas avec l'enlèvement décrit
Quels sont les herbes du maquis ?
Qui rendirent les mules sages,
Qui me permettent d'être ici,
Qui firent attendre lettres et images.
Je vous répond juste ceci,
L'esprit n'a pas d'âge,
Oublie tout, si tu viens de Paris,
Car l'amour ne se met pas en cage.
Do ré mi fa sol la si do
Il va falloir créer le rythme
Si tu veux monter très haut,
Et créer ton hymne.
Avant de vouloir les accoupler
Les premières notes te sont données
Pures comme le ciel azuré
Dans les quelques mots après.
Du futur tu retiendras
Une science nommée probabilité
Et sans gène tu oublieras
L'algèbre et toutes ses dérivées.
Des machines tu respecteras
Le langage booléen
Et de sa base tu n'auras
Le choix qu'entre deux liens.
Des formes tu ne reconnaîtras
Que la géométrie pour les expliquer
Ainsi il va de soi qu'il te faudra
Des unités pour le démontrer.
Du langage tu développeras
La grammaire à l'excès
Car nul ne te comprendra
Sans ses algorithmes et ses bienfaits.
Des sciences physiques, tu pourras
Retenir si tu crois pouvoir créer
Une base exponentielle amortie qui t'apportera
Une hypothèse à essayer.
De l'algèbre tu retiendras
Qu'elle permet de compter les moutons
En la limitant ainsi, tu feras
Que nul conditionne, comme certains le font.
De la pensée, tu remarqueras
Qu'elle a le pouvoir de rester à jamais.
Que cette mathématique-là
st bien plus complexe que toutes celles citées.
Une ville, une citée quartier mort
Par la société oubliée
Avait une veille dame à son bord
Qui a beaucoup donné.
Le soir, son temps fut accordé,
Construisant l'esprit, accompagnant l'idée.
Patience, douceur, et bonne volonté
Etaient accordées à l'enfant qui était.
Une table, une petite cuisine,
Et la mélodie commençait
Une voix apaisante et une simple mine
L'univers s'ouvrait.
Ainsi les vraies mathématiques
Furent présentées,
Celles qui permettent de discuter
Celle qui permettent de ne pas tromper.
Pourquoi cette société oublie
L'art du français, l'art de communiquer,
L'art de communier ? Pour ne garder ainsi
Qu'une algèbre, une sélection égarée.
Oh, mathématicienne de génie
Bien plus que la grammaire
Tu as su donner un esprit
Plus qu'un savoir, une envie de savoir faire.
Des mathématiques ils avaient tout compris
Ainsi cette grammaire les a portés
Tout au long d'une vie
En eux tu t'es inscrite à jamais.
Ton souffle est le vent
Eternité tu as gagné
Tu as su créer le temps
Ta patience est récompensée.
Les Droits Naturels Premiers
Je mets le pas sur cette aire,
Je la travaille suant eau et sang
Car le capital de mes efforts
Détermine le sort
De ma femme de mes enfants
Je prends possession de cette terre
Croyance en un droit naturel premier
Qui satisfait au plus pressé
Empêchant de penser
A la recherche d'éternité.
Cette quête d'éternité,
Droit naturel premier,
Au sens social développé
Crée nos villages et nos cités.
Ainsi toujours l'homme fait,
S'obstine dans une des deux idées
Sans trouver l'équilibre
Qui lui donnera le bien vivre.
L'ignorance le rend si faible
Qu'il n'arrive à entrevoir que
La loi du bonheur est celle
Qui réunit les deux pensées.
La pensée déployant ses ailes
Envole les deux idées plus belles
Lorsqu'elle les réunit par-delà les biens matériels,
Et nous indique le droit naturel.
Un professeur, une idée, rue du matin,
Il était là, pour nous indiquer le chemin.
Son savoir nous éclairait de son fruit.
Peinant le jour, étudiant la nuit,
Je n'ai retenu que sur un état stable
Le temps n'avait aucun effet, et le sable
Pouvait bien s'écouler dans le sablier.
Qu'une action provoquée, démarrait
Une réaction, une variation,
Dont le temps est la forme de l'évolution.
Ainsi, plus le temps durait,
Plus il en fallait,
Pour obtenir une même action.
Jusqu'à ce que celui-ci dans les pérégrinations,
Soit immense au commencement, jusqu'à ne presque plus avoir
D'effet à notre perception. Le temps, ce loir,
S'écoule, en fin de réaction,
Sans apporter aucune modification
Observable. La réaction n'est pas finie,
Mais le temps n'a plus d'action sur celle-ci.
Il est là, il se présente,
Majestueux devant cette vie naissante,
L'homme tenant son temps dans la main
Crie aux cieux, aux Dieux, sa faim.
Il tonne: “ Je suis là, j'existe dans
Mon propre temps! ”
Et reçoit en réponse violemment donnée
Une claque sur ses fesses dénudées.
Ces instants premiers,
Espace de l'immortalité
Au nom d'une ignorance lui sont volés
Ou encore au nom d'une fausse idée.
Une cruauté développée
Par une répétition, voulant affirmer son infériorité.
Ce corps si jeune, comme une bombe
Est prêt à exploser,
Voler son temps c'est l'enfermer en tombe!
Ses premiers instants sont de toute beauté,
Les laisser fuir dans un autre monde, serait le sacrifier.
Oh, sages! Votre heure est le rythme lent
De votre vie, différent est le rythme des enfants.
Respectez la sienne qui est encore à l'infini,
Le souffle haletant c'est le souffle de vie
Il explose et s'étend
Pour profiter pleinement de son temps.
Puis le temps se raccourcit, se rétrécit et
La vie se chargera de le ramener
Sa loi ; c'est le lot du temps individuel
Plus il dure, plus il est court, et cruel !
Le souffle se matérialise et te porte
Au gré des vents sablés
D'une mer de
Pensées,
Tu
c
r
é
e
s
.
“ Moïse pour l'autel cherchait un sanctuaire ;
Dieu dit : “ Il en faut deux ” ; et dans le sanctuaire
Conduisit Oliab avec Béliséel.
L'un sculptait l'idéal et l'autre le réel. ”*
Ainsi, j'errais dans le désert,
Depuis mille ans à la recherche d'une terre.
Quand Dieu vint ouvrir la chaîne
Du temps, indiquant l'âme saine.
L'idéal partagé,
Le réel nous confirmait,
Ce temps de dupes qui rebellait.
Mais les prêtres du néant forçaient à se cacher.
* Le vers accélérateur, impulsionnel, est de Victor Hugo
Assis quelque part, je ne sais où,
L'homme prit le bâton
Et le planta au sol. Il lui déclara :
“
Tu es mon repère, parle-moi,
Dis-moi où je suis ! ” Ainsi,
Notre concept du temps naquit.
Ce bâton, il le nomma gnomon.
C'était peut-être hier, ou
Il y a plus longtemps, l'ombre du bâton
Fixa la destinée de l'humanité.
Je tourne, je vire, une remontée
Du plus profond part et s'enflamme,
Je ne veux plus de ce bâton !
L'harmonique de mon cœur,
Rejette cet objet de ses rayons.
Les vagues déferlent au rythme
De leurs envies pendant que le mètre
Mesure l'espace entre les crêtes.
L'un est une vie, l'autre un positionnement.
N'oublions pas, les Grecs ont dit : “ Ca bouge,
Donc ça vit. ” Certains ont ri reprenant
Cette manière “ naïve ” de parler du temps
Qui bien sûr est un des symboles de la vie
Mais n'en est pas pour autant l'équivalent.
Bien sûr, sans mouvement, sans temps, point de vie. Mais ce mot, cette vie, a un autre sens dans ce que nous avons compris. Faut-il rejeter la proposition pour autant ?
Non, car celle-ci prend toute sa force, toute sa signification selon la science dans laquelle nous nous plaçons.
Joli temps monsieur, joli
Temps madame ! Ce temps que j'apprécie.
Ce temps découvre et innove, ceci
Est notre premier temps ici.
Tiens, te voici, notre deuxième temps,
Tu n'es plus que la moitié du premier, sans
Plus attendre le troisième et son tiers,
Ne pense même pas au quarante-quatrième où je suis depuis hier !
Une des caractéristiques de l'homme est sa mémoire et son langage pour la transmettre. Ainsi, d'une pensée, traduite en idée, ce lointain ancêtre m'a transmis son éternité. Une autre des caractéristiques de l'homme est de toujours avoir cherché à comprendre de manière à adapter son environnement. De ceci de nombreux outils sont nés et ont évolué. Il reste pourtant encore une zone qui est toujours analysée à l'aide des outils premiers, c'est le temps ; cette variation qui traduit le changement, le mouvement.
Dans les cultures anciennes, le temps était cyclique. Le temps linéaire nous vient d'un phénomène physique particulier. Ne serait-il pas temps, de réviser la forme du temps ? Est-ce que l'éternité d'un commencement jusqu'à la mort d'une répétition, peut se mesurer à l'aide d'un temps unitaire sorti d'un autre repère ? Ces phénomènes stables, sur lesquels le temps n'a aucun effet, n'ont-ils pas leur propre temps particulier, si discret qu'aucune variation ne nous paraît ?
Il faut croire que l'astronomie s'est emparée de notre temps en imposant partout un temps unitaire alors qu'il n'était pas toujours nécessaire, et que de fait, chacun son temps, chacun sa vie, même si tous deux sont partagés jusqu'à l'ivresse, cela ne fait que créer un nouveau temps commun, une nouvelle vie.
Le voici tapi dans l'ombre,
Nul ne le voit, immobile et sombre,
Le temps n'a pas d'influence
Pour révéler son existence.
Ces jeunesses impatientes
Sentent leur graine jaillissante,
Crient: “ Pourquoi pas? ”,
Et ce moment n'est déjà plus là.
Le temps jaillit perceptible
Heurtant les âmes les plus sensibles.
Il tire nos rides et griffe nos corps
Nous ramenant à notre juste sort.
Profiter du temps c'est être dans l'action,
Qui est un mouvement ou une réflexion
C'est construire l'instant éternel,
De manière à répondre à l'appel.
Ainsi nous troquons la foi contre un espoir vil,
Nous tuons notre éternité pour gagner en futile.
Le temps n'est pas une image imposée,
C'est une réflexion, une idée savourée.
Au nom des arômes, par la bise portée,
Au nom des arts par la nature montrés.
Nous créons le plaisir de l'instant, pour partager
Nous créons l'action, dans la durée.
J'ai vu la mer déferler, le vent
S'enfuir devant la foudre le poursuivant.
Même l'oisillon frêle brise sa coquille,
Et moi, je devrais rester en grille ?
J'ai vu le renard ronger sa patte,
Pris dans le piège, la fourmi
Vaciller sous un chargement imposant
Et je devrais accepter votre mesure du temps ?
J'ai vu le temps d'avant le commencement,
Le temps du non changement.
Loin de ce qui nous est appris, ce temps,
A son propre fonctionnement.
J'ai vu que de vouloir le mesurer
A la manière actuelle est insensé
Belle variation, le temps prend
Toute sa valeur au commencement.
J'ai vu qu'il explose à l'infini.
Ses débuts sont sa gloire, son envie
Il apparaît à l'aube de chaque évènement,
Latent au passé, vivant au présent.
J'ai vu qu'il se trouve transformé
Quand il réveille Morphée,
Alors, la valeur du temps
Prend un essor ahurissant.
J'ai vu le temps nous éclairer,
Puis comme d'un châtiment frappés,
pour tant de faste,
Décélérer, provocant le contraste.
J'ai vu le coucher de l'astre du jour
Eblouir, illuminer l'Adour
Puis la clarté, puis la pénombre
Où l'onde ne se distinguait plus, sombre.
J'ai vu ainsi le temps diminuer
jusqu'à dissimuler son existence,
Nous laissant penser à l'immortalité
D'après et avant le temps de l'événement.
J'ai vu que hors l'exponentiel retour
Le temps n'est qu'un loir sans amour.
Chercher l'unité dans une variation
Revient à peser à l'aide d'un mètre étalon
y = k(1-exp(-t/jo)) passerelle, s'il en est.y est la courbe du temps, le phénomène, et k est la valeur tangentielle du nouvel état d'équilibre
jo est l'identité propre au système étudié.
Ainsi se trouvent sur une seule dimension Réunis phénomène et temps pour l'infini.
Il a dit : " L'homme, c'est le verbe." Il n'est plus là, pourtant ce jour, je pense, j'écris et je dis : “ l'homme c'est le verbe ”. N'y a t il là une cause première à nos actions ? N'est-ce pas parce que nous avons mis un mot sur chaque chose que nous sommes devenus humains ? Une fuite de cette perception de ce zéro illusoire ? Une recherche d'éternité à travers autrui ?
Pour l'individu,
Quel est le droit naturel premier ?
Quel est ce droit inaliénable qui mène nos vies ?
Est-ce la propriété qui permet de profiter du fruit de notre travail ?
Ou est-ce la recherche d'éternité ?
Les deux sont vrais, les deux sont grands, mais quel est le premier ?
Appliqué à une société, le droit à la propriété placé au delà du nécessaire ne cherche t-il pas à imposer, une manière cruelle d'obtenir l'éternité ? En dessous du nécessaire, la recherche d'éternité n'est-elle pas une manière de privé ce corps, de se suicider ?
D'un point de vue individuel, cruel destin, qui lie à jamais matière et esprit, car l'un sans l'autre disparaît.
D'un point de vue social, magnifique destin qui permet à l'esprit d'exister à jamais.
De là la question,
Quand sommes nous ?
Est-ce que l'homme qui est né, qui a grandit, et qui est mort dans une caverne avant de la clôturer, a vraiment existé ?
Est-ce que l'homme qui nous a rien laissé a vraiment existé ?
Est-ce que l'homme qui est né il y a fort longtemps et qui a laissé tant de bienfaits, l'homme dont tout le monde parle encore, est encore vivant ?
Est-ce qu'un parent aimé disparue ne nous tire pas une larme ?
Une larme de la joie de l'avoir connue, une larme donnée à l'existence. Reconnaître ainsi sa présence dans nos pensée, n'est-ce pas déjà honorer l'éternité ?
A droite, à gauche, cela dépend
De la saison, ou du vent
Comme porté par un nuage
Cet enfant qui devait être sage
Auprès du temps s'est reposé
De l'appel s'est inspiré
Pour devenir poète et faire rêver
Pour devenir philosophe et faire penser
Pour devenir scientifique et inventer
Pour devenir artiste et créer
Dans ces moments choisis
L'imaginaire d'aujourd'hui
permet le réel de demain,
Bâtit notre commun destin.
Nous pouvons penser que selon la technique utilisée pour construire un raisonnement nous allons rencontrer quelques difficultés d'application. Ces difficultés peuvent engendrer la confusion. Nous ne parlons pas ici du sens des termes ou du respect des lois des mathématiques du langage, nous parlons de domaine de définition et de limites.
Ainsi la négligence nous pousse à croire que si un système est bon quelque part, il est bon partout.
Cet aspect est la recherche d'une simplification bienfaitrice, nous permettant d'automatiser les pensées et les actes, mais malheureusement ceci est en désaccord avec ce que nous présentons dans cet ouvrage comme la cinquième loi universelle (chaque niveau de construction, matière ou pensée, possède ses propres lois). Un doute aurait pu subsister si je n'avais présenté les nombreux exemples démontrant que les lois des globalités sont différentes des lois des unités qui la composent. En d'autres termes, ce qui est vrai pour le particulier ne l'est pas forcément pour le général. En d'autres termes encore, nous pouvons dire que les lois des automatismes conditionnés bien qu'utiles ne peuvent pas s'utiliser à un niveau de réflexion supérieur.
Voici l'architecture et les particularités différentes des mécanismes de la pensée, que je vous propose, selon les zones de notre raisonnement.
Cette structure particulière possède une forme équivalente à un olivier rustique ou plus simplement au thym.
Prenons le thym, car cette plante a gardé sa forme rustique dans nos régions méditerranéennes. Comme pour le thym, il se trouve une base enfouie que nous ne voyons pas. Si nous observons le fluide vital, nous nous apercevons que bien qu'il puisse s'étendre partout dans la plante, il existe un seul chemin qui varie selon les particularités individuelles. En d'autres termes, la sève suit une voie principale et une seule voie, la sève qui quitte cette voie, ne pourra pas aller plus haut. Nous remarquons encore la forme rotationnelle de cette plante, qui induit ce bouquet final si particulier.
Maintenant présentons la pensée, nous nous apercevons que son essence est bien mystérieuse, invisible comme les racines du thym, que sa structure est faite de croyances (Il s'agit ici de croyances actives et non pas des croyances passives comme l'espoir qui fragilise et détruit toutes les constructions). Toute tentative de construction de pensée n'empruntant pas la voie principale restera à un niveau inférieur comme pour la sève. Nous allons rencontrer la science de base à l'endroit où le tronc (la pensée) s'élargit mais n'est pas encore le bouquet ; le tronc est la communication. Cette communication nous impose un repère temporel commun. Comme les branches du thym commencent dans le tronc et ensuite se séparent, les sciences commencent dans la communication ; ensuite, quand notre cerveau active une zone particulière ou plutôt une science particulière tout l'esprit (la sève) est bien isolé dans cette science précise (une branche précise). Les limites et le domaine de définition sont ainsi définis par la branche ou encore science que nous employons. Chaque science possédant sa propre zone bien délimitée et ses propres lois.
Ainsi nous trouvons comme sciences,
l'étude du futur, avec sa philosophie et ses mathématiques particulières qui sont les probabilités,
la science des relations propres aux formes dans l'espace, avec sa philosophie et ses mathématiques particulières, la géométrie (concepts des formes),
la science de l'outil d'échange de concepts, avec sa philosophie et ses mathématiques particulières qui sont les algorithmes du langage,
la science qui est l'étude du langage machine, avec sa philosophie et ses mathématiques particulières qui sont le langage booléen, et ainsi de suite…
Nous pouvons donc dire que la communication est le tronc du raisonnement. Ce tronc, bien qu'il nourrisse le bouquet des autres sciences, n'en n'est pas moins dépendant et relié à celles-ci.
Le tronc du raisonnement est la résultante de toutes ces lois contradictoires et prendra la forme des sciences qui le nourrissent. Plus que la matière, nous retrouvons un sens, une direction, l'induction. C'est une cohérence dans la forme de la plante, composée d'un tout lié. Vouloir étudier la plante impose une approche dans sa globalité. De ceci nous pouvons dire que le raisonnement ne s'applique que dans les limites de chaque science étudiée de manière à éviter les incohérences.
Comme la plante ne profite que du réel, le tronc principal du raisonnement ne connaît que le présent. Même si le futur est induit, seule la construction du présent existe. La plante est ce qu'elle est, le passé est fini; inutile de penser qu'elle aurait pu mieux se nourrir ; le futur ne sera que si aujourd'hui la plante sait profiter.
De même les pensées raisonnées se classent en quatre niveaux, qui s'intègrent au classement déjà présenté (pensées conditionnées comme l'arc réflexe, pensées animales comme l'utilisation de la comparaison, et enfin les pensées raisonnées).
Les racines : l'origine, ce qui ne se voit pas mais existe,
le tronc : dans sa partie basse la communication, dans sa partie haute les sciences qui naissent et se séparent,
les branches : les sciences, chaque branche représente une science particulière possédant ses propres lois et sa propre logique,
les ramifications : Une ramification est une science développée sur une autre science, ceci induit des particularités issue de l'orientation, science, de la branche nourricière, nous pouvons même retrouver des ramification de ramification, rendant l'analyse encore plus spécifique.
Il apparaît donc essentiel de préciser le domaine de définition et les limites de chaque raisonnement ; il ne faut jamais se tromper de science sous peine d'égarement et donc de destruction.
Comme la sève qui ne circulerait plus, une pensée arrêtée est une pensée morte, une pensée acceptée comme finie est l'acceptation de notre suicide intellectuel. Même la pensée présentée ici, ne serait que désolation, si chacun ne la fait pas évoluer selon ses besoins et ses applications.
Sans racines ou sans bouquet pas de tronc, oublier la globalité, c'est s'égarer.
Je glisse et m'enfouis
Dans la racine épanouie,
De mille sources fécondes
Je profite du monde.
A la recherche de la lumière,
je m'élève en âme fière
j'arrive dans le tronc.
Quel bonheur d'entrer en communication.
Un désir profond
Me pousse et me confond
Dans les branches et les ramifications
Des sciences aux quels je réponds.
Comme la fleur s'ouvre à l'aurore
La pensée peut éclore
A la couleur de la branche qui nourrit
A l'odeur de la science qui ravie.
Je me détends et m'ouvre à la vie
Créant ainsi le paradis.
Prêt à répandre les multiples graines
Mes semences de Provence à l'Aquitaine
Qui joyeux, de sentir
Tous mes efforts,
Reviennent me nourrir
et en demande encore.
L'art engendre les sciences,
Créant ainsi l'expérience
Les sciences engendrent l'absolu,
C'est la raison de ma venue,
L'absolu engendre l'art,
Pour tant de nectar.
Ainsi, l'art d'aujourd'hui n'est
Plus l'art du passé.
L'art d'aujourd'hui n'est
Pas l'art de demain.
Ainsi l'homme tendant la main,
Vers l'infini s'élève,
Poussé dans un tourbillon divin.
Cause première, principe premier,
Qui es- tu ?
Moi, je suis là.
Est-ce grand ?
Au début ou à la fin ?
Comment savoir ?
Où sont les repères ?
Voici les questions qui élèvent,
Voici l'outil des causes premières
De la volonté à la recherche d'éternité
Jamais je ne t'oublierai.
Le souffle n'est pas la matière
Le souffle est mouvement
Le souffle n'est pas le savoir
Le souffle est vocation.
Pourquoi lorsque nous poussons notre pensée au plus profond qui soit, et que nous l'exprimons, souvent on ne nous comprend pas ?
Pourquoi, dans quel but, les nuages poussés par le vent prennent-ils telle forme plutôt que telle autre? Dans quel but un monstre légendaire a-t-il deux têtes, et un autre n'en a-t-il point ?
Même si le détail de nos paroles échappe à la compréhension, dans la globalité celles-ci ont un effet. Ce qui semble incohérent vu de trop près, fait partie d'un édifice qui se construit pour mieux nous protéger. Un édifice dont les pierres sont les idées, ainsi regroupées de toutes origines, chacune sa fonction, le tout pour mieux nous éclairer. Nul besoin de savoir d'où provient cette lumière, l'important c'est de voir.
Prenons l'exemple célèbre du volcan.
Quand un volcan entre en éruption, pourquoi telle pierre part-elle vers la gauche ?
Pourquoi celle-ci possède telle cette forme ?
Que de questions sans réponses, car même si nous pouvons dire comment, nous ne pouvons pas accorder une raison à de nombreuses choses.
De même, certaines choses ne trouvent leur importance que dans la globalité, et il est difficile, voire impossible de les séparer.
Grain de raisin,
Fruits de la passion,
Vais-je te boire en vin
Ou te croquer, comme c'est bon.
Joie du plaisir,
Obligation du conditionnement,
Ne sont pas les vrais désirs
De ce corps demandant.
Poisson ou bovin,
Miel, riz ou canne,
L'élément en son sein
Proportionné est notre manne,
L'abus est notre drame
Qui fait pleurer bien des dames.
Le manque est un enfer de flammes
Qui brûle bien des âmes.
L'au delà du nécessaire, nous détruit. La quantité minimale doit être fournie sous peine de disfonctionnements. Pourquoi le corps fonctionne ainsi ? je ne sais pas, quel que soit le comment.
Le terme temps a inspiré de nombreuses définitions, qui chantent et changent au gré de nos dictionnaires. Mais de ceci un sens transcende, et s'il n'est clairement énoncé, toujours, il s'en retrouve susurré. « Le temps est le changement ».
Quelle action a-t-il sur les objets ? Et, de quelle manière le percevons-nous ?
Du point de vue astronomique, le temps se présente d'une manière particulière et répétitive qui provient de la mécanique céleste qui est la traduction de la rotation de la Terre sur elle-même et autour du Soleil. Nous avons donc mis au point un appareil de mesure particulier qui a évolué avec cette science, pour mesurer cette action répétitive continue à l'échelle d'une vie humaine. Ceci nous permet, dans le domaine de définition de la Terre, d'avoir une mesure la concernant. La communication, à la recherche d'un temps repère, a choisi celui-là de manière à permettre l'évolution et pour sa facilité de perception. Mais à aucun moment, elle nous impose de le garder indéfiniment.
De l'observation en biologie et en physique (chute des corps, loi des écoulements, ou encore décharge capacitive électrique) le temps apparaît non linéaire, irrégulier. L'appareil de mesure pouvant mesurer ce temps n'a pas encore été créé. De fait, nous sommes obligés d'utiliser un mauvais outil créé pour satisfaire au mouvement des planètes, et à la communication, en y associant une passerelle sous forme exponentielle afin d'y remédier. La passerelle est :
y = t = k[1-exp(-t'/jo)],
Avec t - le temps réel,
t' - le temps particulier à notre planète,
k - valeur du nouvel état d'équilibre,
jo - nombre sans dimension, caractéristique du phénomène étudié.
La particularité de cette passerelle est de considérer la variation elle-même comme sa propre base de temps. Ce qui revient à écrire nos deux dimensions actuelles, sous la forme d'une seule dimension.
Il apparaît encore un temps physiologique, propre à chacun de nous, mais en sociologie, les choses se compliquent, car il existe dans ce domaine trois temps.
1) Le temps social
Pour perdurer, nous avons besoin de communiquer. La communication utilise plusieurs modes. Le plus apparent d'entre eux est la communication orale. Celle-ci trouve sa force et sa cohérence à l'aide de repères communs. Cela entraîne le besoin de fixer un repère temporel même arbitraire. Celui-ci fut arrêté sur le temps astronomique (le gnomon – appareil de mesure d'une position). Nous pouvons définir les limites de l'utilisation de ce repère temporel aux algorithmes du langage oral et écrit. Ce choix était judicieux et nécessaire, car nous avions besoin dans un premier temps d'un repère simple -même faux- pour pouvoir créer une base commune à notre communication. Si cette base n'avait pas été créée ou encore choisie sous une forme plus complexe, cela aurait induit un niveau de communication beaucoup plus bas, créant de grandes difficultés au développement de notre sens social.
Prenons le cas du démarreur sur un moteur thermique : cet outil est utile au démarrage, mais devient une gêne une fois le moteur lancé.
Bien que cette base, permettant les premiers contacts, soit indispensable dans les premiers temps d'une relation sociale, elle devient une norme incohérente par la suite, lorsque elle est appliquée partout sans aucune distinction. Le temps social est celui de la convention, l'heure du rendez-vous, le temps utilisé actuellement d'une manière généralisée.
Le temps social permet d'avoir un repère commun à tous les hommes, c'est le temps issu d'une loi sociale. Dans ce cas, le temps se présente comme une droite unitaire. Ceci peut se faire parce qu'il est pris sur une durée très courte.
Un temps exponentiel étudié dans une zone particulière aura l'apparence d'une suite régulière, d'une droite, alors que dans sa globalité, c'est une courbe exponentielle.
2) Le temps de l'évènement
Ce temps permet à chaque instant de tendre vers l'infini, c'est celui qui nous raccroche à la vie quel que soit le moment et l'âge.
Les premiers instants, comme le coup de foudre, le premier baiser, la première rentrée scolaire, représentent une grande quantité de temps et d'émotions. C''est le nombre d'évènements, d'expériences, qui va composer la vie et plus le temps aura d'importance, plus nous nous apercevons qu'il est court, et nous ne le voyons pas passer, car chaque début est un infini. (Début d'une courbe exponentielle amortie, quand nous ne regardons pas dans le détail).
3) Le temps individuel
Celui-ci a plusieurs particularités, le théorique et l'appliqué. L'appliqué fait que dans le temps ou nous sommes, nous nous sentons en permanence au sommet de notre vie. C'est le temps de notre âge, qui s'accélère et ralentit. D'autres événements peuvent accélérer les instant, mais quelque soit les variations, nous retrouvons toujours en fond une base, un facteur constant. Nous pouvons considérer ceci comme la vitesse du temps présent. Nous pouvons aussi différencier le théorique par ce qui est l'instant, à chaque moment cent pour cent de notre vie, et l'appliqué qui est le temps calculé par rapport au potentiel entier d'une vie, ou encore espérance d'une vie. Nous retrouvons cette différence entre les concepts de perception français et anglais. L'un calcul le présent en rapport de ce qui est, l'autre calcul le présent en fonction d'un hypothétique futur. En exemple, si une personne emprunte 100 euros et doit rendre 200 euros. Pour le concept français nous aurons 100% d'intérêts alors que pour le concept anglo-saxon cette somme représente 50% d'intérêts. Les français mesurent par rapport au présent, soit 100 euros, les anglicans mesurent par rapport à l'éventuel futur, soit 200 euros.
D'un couple qui vagabonde
Né une petite cellule féconde,
Entraînée par un facteur imposant
Une taille sans cesse grandissant
A l'épuisement du premier
Apparaît, le vaillant second
Moins puissant mais toujours présent
Il mène jusqu'à la fécondation.
Le but atteint le troisième
Plus calme et serein
Nous accompagne
Jusqu'à la fin.
Des trois facteurs de l'homme
Lequel est dominant ?
Est-ce la forme d'une courbe qui mène nos vies ?
Ou bien ne serait-ce qu'un jeu d'enfant ?
Ainsi de la petite cellule féconde le premier facteur pousse l'infini, pour être remplacé par un facteur moins vagabond qui nous ralentit, encore après apparaît le temps d'être fécond, jusqu'au facteur des dix huit ans qui marque la vitesse de la fin d'une vie. Les paliers majeurs sont : de la conception à l'accouchement, de l'accouchement à la puberté, de la puberté au vieillissement final. Le premier facteur a une force comparable à une explosion, le deuxième facteur nous construit comme une fleur jusqu'à l'épanouissement, après il s'estompe doucement laissant la place au troisième facteur qui nous maintient doucement, l'effet de la mémoire fausse un peu la donne et nous amène à notre apogée vers trente ans.
Le but de ce texte n'est point de parler du fonctionnement cérébral et donc de la mémoire, pourtant celle-ci joue un grand rôle dans les interférences que vont créer les trois temps associés. De plus, les actes conditionnés et les automatismes corporels qui libèrent notre pensée d'une partie de nos activités quotidiennes peuvent influencer ces interférences.
Les interférences qui utilisent la mémoire pour faire ressortir et associer le temps d'un évènement du passé au temps de l'évènement du présent, induisent une désorientation qui provient du mélange des domaines de définition, ne reconnaissant pas que chaque évènement possède son propre temps.
Cet été 1993, seul assis à ma table, le silence au-dedans, la fenêtre vibre du camion qui passe, le bruit du dehors, je rêve.
Je rêve à ma réussite, je rêve au succès de mon futur mémoire, je rêve de ce canal et de ses concepteurs. Ce canal qui part de Beaucaire à Nourriguier est si capricieux que son niveau varie au-delà des limites fixées depuis que ses vantelles, sources de l'élément indispensable, ont été motorisées.
Le rêve imagine, le rêve construit une idée qui n'émerge que dans les rêves, une idée qui résout les équations impossibles.
Seul un rêve peut mettre en cause ce en quoi je crois, remettre en cause la base de mes acquis, remettre en cause le temps. Mais l'urgence, le canal, le mémoire, il faut réussir! La volonté pousse et peu importe mes croyances, seul l'effet compte ; il faut essayer, sinon la foi s'envole, le rêve s'éteint.
Tout se précipite, l'acte suit la pensée, le modèle donne des chiffres, les chiffres sont introduits dans le régulateur des vantelles, et l'observation, le calme s'imposent, le cheval fougueux est dompté. Le niveau du canal, bien sage, ne s'éloigne plus de cette valeur de consigne si chère au régleur. Quelques jours de suspense encore, au cas où un caractère particulier aurait échappé à l'observateur. Mais non, je n'ai rien oublié.
La joie et la misère se rencontrent, la joie de la réussite du mémoire, de l'objectif atteint mais la misère de cette folie poussée par le rêve qui m'a fait imaginer un autre monde.
Je n'ose en parler, même à cette main secourable qui m'aide pendant la rédaction du mémoire, je reste sur les chiffres, sur l'abstrait. Cet autre monde, je l'entrevois, il est si différent, ce n'est qu'un rêve, la réalité est bien là. Je dois prouver au rêve son état de songe, le présenter au concret. Mais surprise, devant d'autres sciences le rêve résiste et persiste ; il est temps de faire rendre grâce au rêve. Le rêve ne veut pas mourir, alors je m'endors et ma volonté remporte le rêve en décembre 1993.
Ce jour-là, il en reste un canal régulé, et les restes d'un rêve oublié.
Il y a longtemps maintenant, j'avais rêvé d'un autre monde, un monde où le temps serait parfait, où le temps nous appartiendrait. Chacun le sien au moment, pour l'enfant d'un jour, le jour serait sa vie, l'année l'infini ; pour l'adulte le jour serait l'instant, l'année de moins en moins jusqu'à ce quelle ressemble à celle d'avant, jusqu'à presque rien. L'équilibre, la mort ne serait que la fin d'une répétition fatigante. Si ce n'est ce paradoxe qui pousse l'instant à une nouvelle vie, une nouvelle éternité pour chaque expérience, et qui nous raccroche à la vie, à ses richesses quels que soient l'instant et l'âge. Et ces phénomènes physiques sans respect pour l'Humanité qui nous copient jusque dans les mécanismes de notre pensée . Les systèmes sociaux ne voulant pas rester de reste dans un temps comparatif, réclameraient un temps déductif accordé à l'homme, aux systèmes physiques. Un temps qui supprimerait la jalousie et le zéro.
Ou est mon repère ?
Du début ou de la fin,
L'un est le passé,
L'autre est l'avenir.
Mais comment me situer,
Me définir ?
Ainsi, je cherche mon présent
et préfère le cent pour cent.
Que m'importe le peut-être,
et le sera, quand l'être
Le moment,
Est remis en question.
Mon présent est donc maintenant,
je pense à l'origine qui permet
de créer le présent,
Et l'avenir.
Le repère est ainsi fixé
Sur ce qui est
Jouant avec
Ce qui aurait pu.
Les “ trois ” temps et les cinq lois.
J'avais un système physique à analyser. Je me suis donc assis au bord de l'eau et j'ai observé.
Ce que j'ai vu et mesuré était étonnant, et en particulier, en ce qui concerne le temps.
Fleurs bleues, fleurs jaunes, est-ce les couleurs de la vie ? Où est-ce les vagues, qui quand l'une passe l'autre la suit ?
J'attire, tu attires,
Il attire
Le
b
o
n
h
e
u
r
.
Matière et pensée sont de même nature devant la première loi, quand l'une est, l'autre est attirée ; quand l'une crée, l'autre suit.
2ème loi :
Tourne, tourne, tourne manège
Ton axe induit la vitesse de rotation.
Tu imposes et tu limites nos émotions.
A quoi te sert cette restriction ?
Petit axe tu engendres une grande balade
Mais celle-ci reste une limitation.
A mon cœur, libère nous par impulsions,
L'infini est notre limite et notre destination.
Ne dicte pas, mais propose des idées qui, crée de nombreuses autres idées bien plus puissantes, particulières à chacun.
La pensée ne peut être imposée, mais peut être donnée, partagée, pour créer de nouvelles pensées, bien supérieures.
3ème loi :
Le sort dérape
Et mon vélo l'accompagne
Dans un jet de gravillons
Meurtrissant la chair.
Le sang de la vie gicle
Provocant le rire de l'enfant
Sans douleurs ni compassion.
Devant cette griffure mensongère.
Tant de douleurs, me rendent
Imbécile. Suis-je donc si fragile
Mais non voyons, c'est tout simplement
Que mes émotions ne sont analysables
Que par rapport à elles-mêmes.
Ainsi objets, pensées
Sont filles de leur propre origine
Et ne peuvent qu'être classées en fonction de ceci.
L'événement qui m'apporte
A son temps à ses pieds
Envoyé, il m'emporte
A la vitesse du boulet
Du début il est craché
Pour finir rampé.
Au début il est explosé
Et puis s'endort apaisé.
Le temps individuel
A mes propres particularités
Ainsi de la sorte
Je me trouve toujours au sommet
Quelque soit le nombre de mes expériences
Elles se mesurent au repère d'elles-mêmes
Et se trouve ainsi rempli et content
D'avoir tout déjà trouvé.
Mais voici la communication
Et son temps social, son bastion,
Qui marque les rendez-vous.
Qui marque les rendez-nous.
Rendez-nous l'amour,
Rendez-nous la foi,
Pour créer le jour,
Pour créer la joie.
4ème loi :
Est-ce un entonnoir ?
Est-ce un labyrinthe ?
Une seule issue pour plusieurs chemins.
Un seul bonheur pour plusieurs destins.
L'immensité la mer est toujours au même
Endroit, et fixe l'attrait des ruisseaux
Quelque soit les obstacles
Tous se retrouvent au même endroit.
5ème loi :
Enfin, j'ai vu qu'un phénomène, aux lois particulières, pouvait entraîner un autre phénomène beaucoup plus puissant, régi par de nouvelles lois." Un exemple: trois objets sans angle vif, O, et O, et O, associés entre eux en se recouvrant partiellement donnent une figure aux nouvelles lois où des angles vifs apparaissent. Ces nouvelles lois différentes des lois premières est nommée cinquième loi universelle.
J'aurais aimé savoir induire
Afin de ne point nuire.
J'aurais aimé savoir décrire,
Comme Homère le grand sire.
J'aurai aimé savoir prédire
Ma foi, ma croyance
Comme Saint-Exupéry a su dire
Sa perception, sa connaissance,
Depuis 1993, la découverte, l'enchanteresse,
Trouve sa force dans notre faiblesse,
Mais sans talent ou titre de gloire
Je suis piètre à la pourvoir.
Anciens, philosophes, j'ai cherché
A comprendre comment vous expliquiez,
Poésies, proses, envolées,
Tout est moyen à communiquer.
J'avais voulu être une de ces personnes qui apportent les ingrédients du repas, laissant le choix aux convives de les préparer à leur convenance. Leurs réflexions gagnant par la richesse de leur particularité et de leur diversité. A la date anniversaire, ce premier novembre 2004, j'ai décidé d'abandonner cette technique que je ne maîtrise pas, la laissant aux soins de personnes plus habiles, pour reprendre l'expression d'une manière plus classique et conventionnelle. L'expression ne deviendra pas parfaite, car je ne saurai donner quelque chose que je ne possède pas. En d'autres mots, mon but était d'induire en passant par le détail vers la généralité, comme ont su le faire Homère ou Saint Exupéry. Maintenant, il n'est plus que de présenter, en commençant de la généralité vers le détail. J'avais écrit : pour construire, nul besoin de détruire ; une idée qui n'évolue pas c'est une idée morte ; c'est la raison pour laquelle je détaille davantage mes anciens écrits.
Puisque la philosophie est la recherche des premières causes et des premiers principes, et puisque le premier principe de tout raisonnement est le principe d'identité (Bossuet), plus connu sous le nom de “ omne subjectum est proedicatum sui ”, le principe entraine qu'une identité ne peut varier dans un raisonnement, un mot garde toujours le même sens. Et puisque encore le zéro représente le néant par définition, nous ne pouvons pas accorder au zéro un contenu autre que le néant. En d'autres termes nous ne pouvons pas utiliser le zéro dans une représentation ou analyse physique modélisant de la matière; car même si cette matière a changé de forme à travers le filtre de notre perception, rien ne nous permet de dire qu'elle n'existe plus. Le croire ou l'écrire à l'aide du zéro est une erreur. Après tout, ce serait une contradiction avec le fameux principe que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (“ Lavoisier ”).
Tout est calme, tout dort
Même le temps a l'air mort.
Sans mouvement apparent l'objet
Dans son état initial, a l'air sans activité.
Quand cette forme première
Se met à varier, cette aventurière
N'est pas désordonnée
Au début, elle prendra la voix du plus pressé.
Ralentissant épuisée de tant d'effort
Nous pouvons l'observer qui se rendort.
Mais si lasse de l'état final
Celle-ci rejoint son origine idéale
Elle recommencera un départ enflammé
Cherchant encore un début acharné.
Ainsi hystérésis tu es née
Car de ceci exponentiel se crée.
Comme a su le décrire le philosophe Paul Janet, dans les années 1800, il existe des philosophies particulières aux sciences. Le regroupement de ces philosophies auxquelles on rajoute la philosophie des philosophies, la plus noble, donne la philosophie entendue dans son sens général.
De là, il devrait être possible d'admettre qu'il existe plusieurs types de logiques. Celle que nous utilisons est une logique d'échange, ou encore logique commerciale, ce que nous appelons le temps du négoce.
En opposition, nous pouvons, et nous devons utiliser en sciences “ dures ” une autre logique « le temps des sciences ».
Rien ne vient de rien, aux sages ancêtres, nous donnant le repère, le sacré, par les mots « Ex nihilo nihil », tu reprenais déjà cette idée, si vieille qu'elle était déjà présente à l'aurore de l'humanité.
Or, certains ont voulu imposer le zéro pour décrire ce “ rien ” ! Sans tenir compte que dans la nature, rien ne provient de zéro, ou encore, rien ne peut être décrit par le zéro, ou bien encore le zéro n'a qu'une existence imaginaire, et spéculative ne pouvant être appliqué qu'à une science particulière. Un iota oui, mais pas le zéro. Il est le fruit d'un monde dans lequel les objets n'ont pas d'existence réelle, c'est celui des mathématiques propre au commerce. A la différence des physiciens et des biologistes qui empruntent à la nature les objets qui sont la cible de leurs études, les mathématiciens sont spécifiques aux sciences qui crées, et, ainsi ils créent leurs propres objets. Ainsi le statisticien, crée des modèles mathématiques, ou le nombre et la forme des tirages influencent le résultat, le géomètre va étudier la résistance des matériaux, l'équilibre des force, mais va surtout développer la géométrie, les programmeurs en langage machine vont nous apprendre que un plus un égal un, qu'il suffit d'une voiture pour conduire, la deuxième nous mettrait dans l'embarra, le grammairien va développer les mathématiques du langage permettant la communication, … . Nous observons qu'une seule science a besoin du zéro.
Le rôle du zéro en physique est semblable à celui de l'éther au 19ème siècle, nous nous doutons bien qu'il n'existe probablement pas, mais nous nous contentons de savoir que tout se passe exactement comme s'il existait. D'ailleurs, au début du siècle dernier, Henri Poincaré décrivait déjà assez bien cette situation : “ Peu nous importe que l'éther existe réellement, c'est l'affaire des métaphysiciens, l'essentiel pour nous c'est que tout se passe comme s'il existait et que cette hypothèse est commode pour l'explication des phénomènes. Après tout, avons-nous d'autre raison de croire à l'existence des objets matériels? Ce n'est là aussi qu'une hypothèse commode ; seulement elle ne cessera jamais de l'être, tandis qu'un jour viendra sans doute où l'éther sera rejeté comme inutile. ” Loin d'être aussi persuadés de l'utilité pratique du zéro, je considère, au contraire, qu'il est nuisible, chose que j'essaierai d'étayer plus loin. Sur l'Ether, dans le sens ou il est représente l'inconnue, et dans la mesure ou j'ai le sentiment que nous sommes en avant première d'une ère scientifique avec un infini à découvrir, je pense que l'éther reste un outil intéressant.
Antoine Laurent de Lavoisier, père de la chimie moderne a écrit sa loi : " rien ne se perd, rien ne se crée ", ce qui reprend dans des branches des sciences “ dures ” l'expression "Ex nihilo nihil".
Même les indiens d'Amérique partagent la notion de continuité, le grand chef Seattle a déclaré : " There is no death, only a change of worlds", ce qui démontre l'universalité de cette pensée.
Ces éléments permettent de dire qu'il n'y a pas lieu de faire des comparaisons introduisant le concept de zéro. Il serait souhaitable de faire l'analyse dans un domaine de définitions, ce qui implique la recherche d'un modèle mathématique où le zéro n'existe pas.
Classer pour comprendre,
Inventer pour imaginer,
Décrire pour s'entendre
Définir pour créer
Ainsi apparaissent les “ choses ” (objets), ou matière, et les phénomènes.
La principale différence entre les deux, est que l'un persiste et que l'autre est une variation qui apparaît ou disparaît.
Une autre différence, mais de moins de poids, est que la matière se suffit à elle-même, tandis qu'un phénomène a besoin de matière pour apparaître.
Nous pouvons dire que le temps est un phénomène, et même qu'il va nous apparaître ou disparaître en fonction des choses sur lesquelles il va laisser son empreinte.
Chaque nouvel événement va se présenter à l'être humain, sous une forme exponentielle décélérée comme la relation de couple qui démarre souvent par le coup de foudre. Plus l'homme aura d'expérience, plus il aura eu de temps de vie. Car le temps aura été beaucoup plus long pour lui avec des valeurs élevées en sentiments, en commencements. Chaque recommencement se fait par une accélération de départ qui amplifie l'instant d'une manière exponentielle. En d'autres termes, la première unité est plus longue que la deuxième, et le tout varie d'une manière exponentielle décroissante ; la pensée ainsi dans le cas d'un projet va d'en un premier temps analyser la globalité. Ceci nous donne une vue d'ensemble et une étude au limite qui s'appelle la faisabilité, puis dans un second temps nous allons analyser les détails. Je pense que ceci représente bien la démarche, avec l'importance des premiers moments pour se diriger vers l'équilibre de la réalisation.
Pour les événements regardés au travers d'un filtre nommé chronomètre, la première seconde sera plus longue que la deuxième, ainsi de suite chaque seconde suivante aura moins de valeur que la précédente.
De plus, il apparaît un paradoxe sur le temps.
Si nous avons de nombreuses expériences, nous aurons beaucoup d'informations à traiter en peu de temps. Ce qui crée un temps riche d'une durée supérieure à un temps de repos. Ce temps riche sera trop court pour analyser toutes les informations, et donc donnera l'impression de vivre un temps court et donc de manquer de temps.
Donc plus le temps a de la densité, plus il nous manque. En d'autres mots des expériences différentes à répétitions produisent une grande richesse en temps, mais nous laissent un sentiment d'avoir manqué de temps, alors que nous avons profité pleinement du temps.
Ex nihilo nihil
Expression dont l'auteur se perd dans la nuit des temps qui se traduit par rien ne vient de rien. Ex nihilo nihil ou “ rien ne se perd, rien ne se crée ” peut se traduire par “ le zéro n'existe pas ”. C'est ce qui nous pousse à rechercher un modèle mathématique où le zéro n'existe pas.
Un des besoins indispensables de l'homme est celui de croire; ne pas croire c'est toujours croire à ne pas croire. Puisque nous avons ce besoin vital de croire, et puisque le zéro dans les sciences n'existe pas, observons ce qui est en opposition à ce qui pourrait être!
Si nous analysons un phénomène physique à l'aide d'une logique commerciale, nous ferons un inventaire de ce qui est et de ce qui n'est pas. Donc, nous aurons des actions, ou des objets, qui n'existent pas et qui seront représentés par la valeur zéro.
Si nous analysons un phénomène physique en observant ce qui est, nous nous rendrons compte à ce moment qu'il n'a pas toujours été ainsi et que par le passé ce qui est existait sous une autre forme, donc le passé existe toujours, mais a changé de représentation. La logique commerciale utilise la démonstration négative, tandis que la démonstration scientifique utilise la démonstration affirmative.
Or depuis Aristote, nous savons que la démonstration affirmative est supérieure à la démonstration négative. Un champignon ne se voit pas avant sa sortie de terre pourtant il existe sous une forme ou sous une autre. A l'aide d'une démonstration par l'effet (imparfaite) nous pouvons dire que ce champignon existait même si nous ne le voyions pas.
Les principales lois établies par Aristote sont :
1) La démonstration universelle est supérieure à la démonstration particulière.
Exemple : Le fait que la ligne d'horizon corresponde à une règle tenue au bout d'un bras tendu ne prouve pas que la Terre est plate
2) La démonstration affirmative vaut mieux que la démonstration négative.
3) La démonstration affirmative et même la démonstration négative valent mieux que la démonstration par l'absurde.
Toujours d'après Aristote, on distingue deux sortes de démonstrations :
1) La démonstration parfaite, ou démonstration par la cause.
2) La démonstration imparfaite, la démonstration par l'effet.
Analyse des géomètres grecs :
Définition de l'analyse et de la synthèse d'après Pappus.
L'analyse est le chemin qui, partant de la chose demandée, que l'on accorde pour le moment, mène par une suite de conséquences à quelque chose de connu antérieurement ou mis au nombre des principes reconnus pour vrais : cette méthode nous fait donc remonter d'une vérité ou d'une proposition à ses antécédents, et nous la nommons analyse ou résolution, c'est-à-dire solution en sens inverse.
Dans la synthèse, au contraire, nous partons de la proposition qui se trouve la dernière de l'analyse : ordonnant ensuite d'après leur nature les antécédents qui plus haut se présentaient comme des conséquents et les combinant entre eux, nous arrivons au but cherché, dont nous étions partis dans le premier cas.
CRITIQUE DE LA LOGIQUE COMPARATIVE
1° Définition : La logique comparative est celle qui nous permet de différencier deux objets particuliers, sous des critères bien précis. La logique déductive est celle qui utilise le raisonnement suite à un inventaire.
2° Objections contre la logique comparative :
a) La logique comparative introduit la notion de zéro dans les différences. Un exemple : Paul n'a pas d'euro, je lui donne deux euros, qu'il donne aussitôt à un passant. Combien reste-il d'euros à Paul ?
b) La logique comparative introduit un système empirique en science, et inhibe la logique déductive pure. Un exemple par analogie : un homme équipé d'une flèche d'harpon veut attraper un poisson. S'il suit une logique comparative pure, il va suivre un système empirique. En d'autres mots : en premier, il va envoyer la flèche de son harpon vers le haut à l'endroit où il se trouve. Cela peut être dans son salon. Sans résultat, il va noter : “ J'ai envoyé la flèche de mon harpon vers le haut et je n'ai pas attrapé de poisson dans mon salon ”. Soucieux du détail, il pourra noter qu'il portait tel type de chemise, tel type de pantalon, que c'était un dimanche, etc.… à l'infini. Si un jour le hasard fait que cet homme attrape un poisson, il n'est pas certain que les éléments qu'il va noter soient les caractères essentiels de l'objectif recherché, à savoir attraper un poisson. De plus certaines lois comme celle qui veut que certains poissons migrent rendent la méthode empirique difficilement applicable en sciences. Maintenant, si la personne utilise une logique déductive, elle va commencer par réfléchir et se poser la question: quels sont les caractères essentiels de l'objet recherché. A savoir, où se trouvent les poissons ? Quand sont-ils là ? Et comment puis-je m'en assurer ? A ces conditions le tir de la flèche d'harpon se fera d'une manière sûre et efficace.
c) La logique comparative engendre une concurrence perpétuelle, qui se manifeste par une recherche de pouvoir au détriment d'autrui. Cet état de fait dirige notre société vers un cercle vicieux perpétuel. Si par suite d'une révolution, tous les hommes redémarrent avec des biens équivalents, selon les compétences de chacun, certains vont avoir plus de richesses. D'autres, voulant posséder davantage, mais n'ayant pas les mêmes compétences tenteront d'utiliser des moyens détournés pour y arriver jusqu'à ce qu'ils possèdent presque toutes les richesses ; mais comme nous sommes par nature tous dépendant les uns des autres, nous créons en réaction des systèmes basés sur cette incohérence, nous rendant tous plus ou moins malheureux.
VALEUR D'UNE DEMONSTRATION
Pour reprendre les règles de la philosophie et du raisonnement, nous commençons par le niveau d'analyse le plus bas et nous recherchons une démonstration par l'absurde. Il s'agit de vérifier une hypothèse de départ en supposant qu'elle est vraie. Si nous arrivons par un raisonnement logique à une conclusion contradictoire (absurde), c'est que l'hypothèse de départ est fausse. Donc, nous éliminons tout ce qui ne marche pas, et nous regardons ce qui reste. Or, d'un côté, nous nous basons uniquement sur des choses que nous connaissons pour trouver cette contradiction, par conséquent cela limite notre raisonnement, dans la mesure où nous ne connaissons pas tout. D'un autre côté, si la conclusion était juste et qu'on n'arrivait pas à une contradiction, cela ne veut pas dire que l'hypothèse de départ est juste, elle est simplement quelconque. Ce type de raisonnement engendre une incohérence qui peut servir à pour manipuler les autres. C'est que dans un monde géré par des rapports de force, le plus fort pourra éliminer tous ceux qui l'entourent pour rester le seul aux rênes. De fait, cette démonstration ne peut être faite qu'avec des éléments logiques théoriques et non appliqués. Mais devant le peu d'intérêt, et le peu de fiabilité, que procure ce type de démonstration, nous ne la développerons même pas.
D'un niveau supérieur, mais encore souvent trompeur, nous avons la démonstration par l'effet. Nous retrouvons, cette démonstration dans l'application des croyances. Bien que toutes les croyances ne soient pas saines, le résultat est là par l'effet. Nous sommes dans une démonstration par l'effet. Et pourquoi pas, si ça marche, croyance en l'Amérique ! La Convention de 1789, croyait en l'homme et a construit un pays de cocagne sur les bases d'un pays en famine et en guerre.
Comment était appliquée cette croyance française?
Cette croyance est celle qui nous a fait concevoir les grandes écoles.
Cette croyance est celle qui nous a fait développer les hôpitaux publiques comme un droit en remplaçant la notion de charité par la notion d'humanité.
Cette croyance est celle qui a rétablit l'équité, les mêmes lois pour tous, la justice équitable.
cette croyance est celle qui a ramené les sciences sur les faits, dans les grandes actions du moment, et, qui lui a demandé d'inventer le confort de demain.
La démonstration par la cause, est la seule démonstration qui ne peut être réfutée sans erreur de raisonnement et dans la limite de la science étudiée. L'idée est que les lois de l'individu sont différentes des lois de la République (ou groupe de personnes) et, d'après le premier décret des droits de l'homme de 1789, les lois de la République sont supérieures aux lois de l'individu, mais ne devraient pas s'opposer au peuple dans sa majorité. En d'autres mots, les droits de l'individu sont entre autres celui de profiter du fruit de son travail, d'épargner pour ses vieux jours, et ses enfants. Ceci est un droit naturel inaliénable. Les droits de la République sont qu'aucun individu ou groupe de personnes ou association quelconque ne peut porter atteinte à la République. Les lois de l'individu impliquent le Capitalisme non spéculatif et limité aux besoins réels, les lois de la République impliquent la croyance en une République riche d'hommes, d'idées et de découvertes.
PRINCIPE PREMIER
ET DROIT NATUREL PREMIER
Parmi nos motivations secondaires, nous trouvons la peur induite de notre perception du monde. Cette perception imparfaite fausse le jugement et ainsi nous apparaît le néant. Cette perception discontinue du monde qui nous entoure, qui nous fait imaginer le néant, et tout au fond de nous, c'est la fuite au néant. L'issue c'est l'autre, c'est autrui, puisque la cause première du moi, c'est la pensée et la conscience de frontières avec les autres. C'est la vie en couple, la famille, qui a l'avantage d'associer la pensée à un gène, souvenir de la matière. Cette recherche d'éternité, fleur de la pensée, qui pousse la famille, qui nous pousse à communiquer, n'est autre chose que le droit naturel premier, accompagné de son premier principe qui est la volonté. Une loi naturelle individuelle supérieure à la loi naturelle individuelle qui crée la propriété. Nous pouvons remarquer aussi que cette loi individuelle d'éternité est toujours valable comme loi naturelle sociale puisqu'elle en est la cause première. Le bien commun, est induit par une loi individuelle de la propriété, mais étendue à l'échelle de la société, c'est une loi naturelle sociale. Elle permet de faire bénéficier la majorité des gens des mêmes avantages. Le capitalisme en société est un ersatz du bien commun que nous avons accepté “ faute de mieux ”. Il essaie de transformer la loi naturelle individuelle de la propriété en une loi supérieure subordonnant toutes les autres lois naturelles. Il n'aura d'autres recours que la cruauté, car il ne pourra qu'imposer pour s'exprimer.
Conditionnement dû à l'inné :
Nous utilisons un principe mathématique de base issu de l'inné. En démonstration, d'une manière innée, nous comptons nos enfants, nos possessions, comme d'une manière innée, nous pensions que la Terre était le centre de l'univers, ou encore, d'une manière innée, le géomètre posait sa règle parfaite sur la ligne d'horizon et déclarait : " La Terre est plate! "
Les mathématiques ne sont exactes que dans la limite des définitions que nous leurs fixons, or elles se basent sur des axiomes qui ne sont pas démontrables. Cela ne les rend pas moins véridiques. Il ne s'agit pas de remettre en cause la validité des mathématiques en général, mais leur utilisation inappropriée et abusive dans d'autres domaines, notamment en d'autres sciences ou dans la vie courante. Chaque science a besoin de se servir du type de mathématiques qui lui convient.
Ainsi, au début du siècle dernier, Henri Poincaré avait démontré l'importance des probabilités en physique : “ La méthode des sciences physiques repose sur l'induction qui nous fait attendre la répétition d'un phénomène quand se reproduisent les circonstances où il avait une première fois pris naissance. Si toutes les circonstances pouvaient se reproduire à la fois, ce principe pourrait être appliqué sans crainte : mais cela n'arrivera jamais ; quelques-unes de ces circonstances feraient toujours défaut. Sommes- nous absolument sûrs qu'elles sont sans importance ? Evidemment non. Cela pourra être vraisemblable, cela ne pourra être rigoureusement certain. De là le rôle considérable que joue dans les sciences physiques la notion de probabilité. Le calcul de probabilité n'est donc pas seulement une récréation ou un guide pour les joueurs de baccara, et nous devons chercher à en approfondir les principes. ” Quelques décennies plus tard, le “ génial ” Einstein s'obstinera à prouver que nous pouvons nous passer des probabilités en mécanique quantique : “ Dieu ne joue pas aux dés! ” L'histoire aura donné raison, pour l'instant du moins, à son opposant Schrödinger qui imagina l'expérience du célèbre chat afin de l'en dissuader. Einstein mourut sans jamais céder de ses positions. De même que les probabilités sont indispensables en physique, l'algèbre n'y a pas sa place. Notamment à cause de l'utilisation du zéro. Einstein avait imaginé un temps qui est intimement lié à l'espace dans lequel nous vivons, comme une sorte d'extension à ce dernier et qui lui donne une dimension supplémentaire. En d'autres termes, nous vivons dans un “ espace-temps ” à quatre dimensions : trois pour l'espace et un pour le temps. Mais la “ matrice ” de celui-ci n'est pas euclidienne. C'est-à-dire que des déformations, sous l'effet des forces gravitationnelles provoquées par les corps les plus massifs, existent et que le temps n'y a pas une forme linéaire, car la vitesse de la lumière doit y rester constante. Je pense avoir mis en évidence un système proportionnel exponentiel de part l'expérience de l'analyse des courbes de mesure en physique et en biologie.
Je pense que le temps n'est, ni ne crée une dimension à part entière.
Il ne fait irruption que lorsqu'il y a un phénomène et constitue donc une manifestation particulière.
Nous pouvons observer ces variations et mesurer la vitesse de celle-ci, mais il ne faut pas oublier qu'elle ne sont qu'enfants de notre perception.
Le conditionnement se maintient car :
De par son fonctionnement, et de manière à ne pas être submergé d'informations, notre cerveau favorise telle ou telle zone qui va influencer notre mode de pensées. En d'autres mots, si nous abordons un sujet avec un type de logique particulier, la partie cérébrale qui va entrer en fonctionnement va occulter de nombreuses possibilités de manière à garder une cohérence qui ne sera pas forcément sensée.
De plus notre perception, nous fait apparaître un monde discontinu, mais la logique nous permet de corriger ce fait. En d'autres mots, nous percevons souvent des choses qui nous semblent impossibles à dissocier, pourtant elles sont composées de plusieurs entités, ou encore d'entités qui n'ont un sens que sous une structure particulière, mais nous pouvons considérer ceci comme un phénomène qui a besoin d'un état particulier de la matière pour apparaître ; le meilleur des exemples est la vie.
Nous pouvons ajouter, l'erreur de raisonnement qui fixe des limites, qui cloisonne, et qui sort un élément hors sujet ou hors définition. Ceci explique que certains arrivent à accorder une valeur au néant. Un exemple : nous introduisons un mot dans une discussion, un mot inventé que personne ne connaît et qui ne se trouve dans aucun dictionnaire. Certains accorderons la valeur zéro au sens de ce mot, là est l'erreur, car ils oublient les bases du raisonnement, nous ne pouvons analyser les choses que dans la limite que nous nous sommes fixées. Nous ne pouvons pas analyser les choses extérieures à la limite, car celles-ci répondent à d'autres lois. Ce mot inconnu existe, si ce n'est l'éventuel sens accordé par son créateur, il représente au moins des sons. Et donc ce mot répondra aux lois des sons, existera et ne pourra jamais avoir zéro comme représentation.
Si tu vois une terre
Plate comme la mer
Ne croient pas ceux qui la disent maudite
Même s'ils l'ont ainsi inscrite.
Car il se peut qu'un jour jaillit vers le ciel
L'or noir aliment chambres et bielles
Moteur thermique rapprochant les gens
Et les terres riches d'autres éléments.
Notre force est dans notre faiblesse
Riche à nous de savoir
La contourner avec tendresse
Promenade entre les
SENS
et la
PHILOSOPHIE
L'observation, l'expérimentation et l'induction.
Etude sur six sens. Mécanisme de la sensation.
Quoique la sensation soit un phénomène essentiellement psychologique, puisque nous en avons conscience, elle n'a lieu cependant qu'à certaines conditions physiques et physiologiques, qui peuvent se ramener à trois principales :
1° Les objets extérieurs agissent de deux manières : soit immédiatement – arc réflexe (toucher, goût), soit par l'intermédiaire d'un milieu – le cerveau (odorat, ouïe, vue, pensée) sur les organes des sens
Absence d'organe, absence de sensation.
2° L'action exercée sur les extrémités des nerfs qui aboutissent aux organes se transmet dans tout le parcours des nerfs qui font communiquer les organes avec le cerveau. En effet, toute lésion des nerfs interrompt ou altère la sensation.
3° L'action se communique aux centres, soit à l'encéphale, soit à la moelle, qui la transmet elle-même à l'encéphale. En effet, les lésions des centres peuvent empêcher la sensation, malgré l'état sain des nerfs ou des organes. Telles sont les conditions communes à toutes les sensations : nous n'indiquerons pas le mécanisme particulier qui leur appartient ceci relevant d'un autre domaine - la physiologie.
A) Définitions :
1° Idée
L'idée est une sorte de “ matériel ” qui est le support d'assertion, car une idée en soi, n'a pas à se justifier par la pensée. Si nous avons une idée du genre, les animaux sont de la couleur de ce qu'ils mangent, c'est une idée. Elle peut être vraie, comme elle peut être fausse, à ce stade, ce n'est pas ce qui nous intéresse. La seule chose que nous savons c'est qu'elle existe et qu'elle s'énonce clairement. Or, comme nous sommes des humains, nous avons tendance à dire que si nous avons une idée, il faut pouvoir l'exprimer. Il vaut donc mieux que l'idée ait la propriété d'être mémorisable. Les idées peuvent être retenues par la mémoire en fonction de critères relatifs de pertinence, ou être évacuées étant très lourdes à manipuler pour l'esprit. C'est ainsi, par exemple, que se met en place le processus de la peur qui est une sensation utile ou destructrice selon notre manière de la gérer. Elle peut remplacer les arguments issus d'une réflexion, qui peut être très approfondie, et les rend “ invisibles ”. Lorsqu'on réussit à les retrouver, la peur s'estompe subitement. Ce caractère est typique de nos faiblesses. En d'autres termes, notre force est dans nos faiblesses quand nous savons les contourner.
2° La pensée
La pensée est une idée en mouvement. C'est le temps qui apparaît dans l'idée.
La pensée selon sa “ qualité ” est un système qui nous permettra de dire si nous avons cette idée et si cette idée est vraie, Nous pouvons émettre l'hypothèse que les vaches devrait être vertes parce qu'elles mangent de l'herbe. Mais l'observation nous permet de dire que cette idée est fausse...
Sous les aspects de la mémoire, nous dirons dans l'absolu que la pensée n'a pas de mémoire. Quand une idée est fausse, elle est moins utile (elle fait faire des erreurs, aussi peut-être “ sort-elle ” de la mémoire).
La mémoire est un stock d'idées qui peuvent avoir été élaborées ou pas par la pensée.
La pensée d'autrui est perçue comme une idée. Or la pensée seule permet de comprendre, ou d'analyser. Comme personne ne peut ressentir notre douleur en cas de brûlure, personne ne peut lire notre pensée. La pensée est personnelle, et ne peux se transmettre que sous forme d'idée, d'où peuvent naître des malentendus. Exprimer un état d'avancement d'une pensée ne signifie nullement que celle-ci est arrêtée.
Une idée est comme l'argile que nous travaillons avec nos mains. La pensée est alors le processus de transformation de la matière initiale en quelque chose de nouveau qui n'est pas capable d'évoluer sans qu'on lui fasse subir une action. L'idée ne peut pas changer spontanément et se transformer toute seule. C'est un concept arrêté.
Nous pouvons comparer les deux expressions "penser que" et "avoir une idée". Quand on dit que quelqu'un a eu une idée, il n'a pas forcément réfléchi, en réalité, contrairement à l'impression que cela laisse. Quand quelqu'un a une pensée c'est un raccourci pour dire, il a réfléchi et puis il a eu une idée. Ainsi, nous définirons :
La pensée comme un processus opérant sur les idées (nouvelles ou se trouvant dans la mémoire).L'idée comme un “ matériel brut ”, imprévisible par son origine, mais qui peut se confronter avec d'autres idées pour déduire si elle est cohérente ou pas.
3° Lois universelles applicables sur la pensée accélérée et la matière.
3a La matière attire la matière (effet Venturi), la pensée attire les idées.
3b Un phénomène crée un autre phénomène qui va entretenir et accélérer le premier phénomène. La pensée attire ou crée des idées qui vont l'entretenir et l'accélérer.
3c : Pendant l'étude des interférences avec photons ou autres particules comme on le sait depuis un an, quel que soit le parcours effectué les particules arrivent au même endroit. L'application de la loi à la pensée donne quelles que soient les idées ou le cheminement de la pensée, de nombreux philosophes sont arrivés sur certains points au même endroit qui représente une pensée universelle.
B) Démonstration
1° Le goût : les sensations sont douces (le sucre, le lait), amères (la quinine, la gentiane), acides (le vinaigre), ardentes (les liqueurs fortes), etc. ; mais ces distinctions sont très insuffisantes pour exprimer le nombre considérable de saveurs que peuvent produire les différents aliments.
2° L'ouie : nous pouvons distinguer dans le son différentes propriétés :
a) la qualité ;
b) l'intensité ;
c) le volume ;
d) la tonalité ;
e) le timbre.
3° La vue : elle peut être en noir et blanc, en couleur, après une forte excitation lumineuse on ne voit plus qu'en noir et blanc.
4° Le toucher, peut être doux, chaud, soyeux…
5° L'odorat, les arômes, sont multiples, comme pour le goût.
6° La pensée. Ceci étant la proposition effectuée, nous avons présenté rapidement les cinq premiers sens, pour mieux nous consacrer à la tâche. Comme il a été dit dès le début, l'aspect physiologique est un autre sujet. En outre, ce texte n'a pas pour objectif de faire connaître le pourquoi, mais le comment de ce qui active ce sens.
A- On peut distinguer dans la pensée différentes propriétés :
1° la qualité;
2° l'intensité;
3° la quantité.
Il est possible d'augmenter les possibilités de ce sens à l'aide d'outils appelés “ les idées ”.
La pensée étant un sens, est en permanence en état d'éveil, même dans les rêves.
Nous pensons qu'il existe trois états : conditionné ou végétal, comparé ou animal, raisonné ou humain.
Le premier est sans réflexion. Il est indispensable à l'évolution, car il permet la mémorisation d'une quantité énorme d'informations que le cerveau ne peut pas gérer de manière consciente sous peine d'occulter complètement notre conscience. Ainsi, nous pouvons marcher, effectuer des gestes indispensables à notre survie et à notre équilibre psychomoteur, sans nous en préoccuper davantage. Ce comportement est géré par le “ cerveau reptilien ”. Le mécanisme qui crée le conditionnement est la répétition. Cela fonctionne sur soi-même, c'est ce que nous appelons l'auto suggestion. Il peut nous être très utile, comme complètement néfaste. Là où le conditionnement est opéré sur nous, enseignement ou publicité, il peut être aussi très pratique ou extrêmement dangereux.
L'état comparé :
La troisième est caractéristique de l'homme et fait intervenir le plus haut niveau de réflexion, par exemple, la création des textes des Droits de l'Homme de 1789.
La classification :Recherche et classement des informations selon leurs liens.
Analyse et jugement : travailler les idées afin d'obtenir une forme qui convient à notre utilisation.
Création :une idée nouvelle
Différents types de pensées
7a-1-1 Une pensée répétitive saturante est le plus bas niveau de pensée.
7b-1-2 Les pensées liées aux autres sens sont des pensées d'ordre animal, instinctif.
7c-1-3 Détail sur l'origine d'une pensée accélérée. L'origine d'une pensée obéit à la même loi de l'origine que pour un phénomène physique : une pensée apparaît provocant une nouvelle pensée qui entretient et amplifie la première pensée.
g1-2 : Il existe plusieurs niveaux d'intensité, les pensées les plus intenses entraînent un autre mécanisme du cerveau qui a ses propres lois : la mémoire.
g1-3 : Il arrive que les pensées nous submergent et créent ce que nous appelons des émotions. Il n'est pas rare que les personnes confondent l'intensité avec la quantité, bien que ces deux qualités soient totalement différentes.
g2-1 : l'usage des idées, les principales règles sont celle-ci :
g2-1-1° l'observateur doit connaître ses idées, par exemple, savoir exactement quelle est la qualité qui l'influence (( reptilien, comparatif, évolué )
g2-1-2° il doit chercher à se les rendre le plus commode en se les appropriant par quelques corrections à l'usage auquel il les destine ;
g2-1-3° il doit les vérifier ; il doit en connaître et apprécier les erreurs possibles.
g2-2-1 : Il existe des idées qui rapprochent la pensée éloignée, qui sont les ponts du vague.
g2-2-2 : Il existe des idées qui agrandissent les pensées.
g2-2-3 : Il existe des idées qui permettent de déclencher la mémoire pour mémoriser la pensée.
g2-2-4 : Il existe des idées qui permettent de se concentrer sur une pensée.
L'expérimentation
a : On remarque à l'utilisation que les pensées accélérées vont avoir plusieurs caractères dont les principaux sont :
les pensées spécifiques : ?? ici tu ne presente que des pensées spécifiques donc ne mets pas ta 1ere phrase comme ca)
a 1-1 : la pensée éclatante, c'est une pensée évidente par exemple je pense donc je suis ;
a 1-2 : la pensée clandestine, c'est une pensée qui est diffuse mais qui permet la cohérence sans apparaître vraiment ;
a 1-3 la pensée repère ou collective, c'est une pensée dans laquelle on retrouve d'une manière claire des lois qui régissent plusieurs autres pensées.
a 1-4 : la pensée cruciale, c'est l'une des plus importantes car elle est à la croisée des logiques, sachant que lorsqu'on entame une logique il est très difficile voire impossible d'utiliser une autre logique.
a 1-5 : la pensée fugitive, c'est une pensée qui varie selon l'état, elle est intéressante car elle nous indique l'état dans lequel nous sommes(ex) ;
a 1-6 : la pensée limitrophe, c'est la pensée charnière entre deux pensées.
a 1-7 : la pensée solitaire, comme son nom l'indique elle s'auto suffit et est indépendante (ex).
b : On remarque encore à l'utilisation que pour qu'un dialogue puisse être établi, il faut utiliser deux pensées de qualité identique. En exemple il est inutile d'utiliser les arguments d'une pensée haute à une pensée de bas niveau, ou encore de raisonner un être pleinement conditionné.
c : D'expérience on remarque encore que les pensées étant bornées dans leur usage, l'âme (ou ce que vous voudrez ) a trouvé le moyen de les prolonger ou de les compléter par le moyen des idées.
Par la pensée accélérée, on tient note des idées les plus rapides et les plus délicates. Ainsi les pensées sont centuplées par la réflexion, et peuvent arriver à la dernière précision ; de plus, chacun peut se créer à lui-même des idées nouvelles pour l'ordre particulier des pensées qu'il se propose.
L'induction du texte précédent.
a°: chaque animal pouvant dépasser le stade d'un raisonnement comparatif est un être humain. En d'autres mots la caractéristique de l'homme est l'utilisation d'une pensée de qualité accélérée.
Autres inductions et expérimentation personnelle
1° : Il est impossible de lire la pensée accélérée d'une autre personne, donc chaque homme possède sa propre pensée qui lui est inaliénable. De fait, on peut dire que chaque personne est unique et possède ses propres pensées et dès qu'elle en prend conscience et qu'elle se protège, elle devient maîtresse de ses pensées. La richesse des idées fait que chaque personne est une entité qui a le degré de liberté qu'elle s'accorde.
2°: chaque science possède ses propres lois. Donc chaque système, chaque homme, chaque évènement, chaque pensée possède son propre temps qui n'est analysable que par rapport à lui-même.
3° : chaque évènement doit être analysé par rapport à son origine et sa fin ou équilibre.
4° : chaque événement à sa propre base de temps,
4 : Le terme pensée présenté dans ce texte a un sens qui peut se développer de trois manières différentes, et en particulier la troisième étant l'accélérée peut encore se développer de trois manières à savoir : concevoir; juger, et raisonner. (ds cette ordre)
a : Comme a su le dire Paul Janet, on ne peut profiter pleinement de la musique en résolvant un problème logique difficile.
b : Des progrès de la science nous savons que des tâches précises se situent dans des zones précises du cerveau.
c : Comme encore l'a dit Paul Janet chaque science a sa philosophie.
De ces éléments on peut en déduire que chaque philosophie a sa logique.
De la même façon, pour chaque science, il va y avoir une logique particulière. Comme la logique c'est des mathématiques, j'en déduis encore que chaque science va avoir ses propres mathématiques.
Je propose que chaque science va avoir une zone particulière du cerveau qui aurait ses propres mathématiques ou un mécanisme particulier avec ses propres mathématiques. Et selon les circonstances et l'habitude nous favorisons telle ou telle partie du cerveau ou tel mécanisme. Ainsi avec les mêmes données selon la partie du cerveau utilisée nous aurons des réponses qui pourront être contraires.
d : Sachant que si une partie précise du cerveau travaille d'une manière intense, elle occulte les autres parties ( La musique occulte le raisonnement comptable).
Le problème rencontré est de déterminer l'ordre d'importance des philosophies. il est difficile de dire qu'une philosophie est fausse, à moins d'une évidence ; mais par contre il est important de déterminer un ordre dans les philosophies, pour par exemple refouler certains instincts issus du cerveau reptilien.
Je pense qu'il existe des méthodes qui augmentent le fonctionnement du raisonnement dans telle ou telle logique, donc dans telle ou telle philosophie.
En autre exemple, prenons le cas imaginaire d'une personne honnête qui reçoit un ordre de son supérieur hiérarchique qui, selon l'avis et l'expérience de cette personne honnête, porterait atteinte à la nature humaine. Plusieurs philosophies (selon la science utilisée) peuvent influencer la décision, je laisse le libre arbitre de chacun faire son propre classement.
Concepts mathématiques ou philosophiques
Le but de cet écrit est de présenter la méthode de classement proposée, le contenu mérite sans doute un travail plus approfondi.
Premier concept se rapprochant de l'instinct. Certains gestes sont conditionnés et presque inconscients. Pas de réflexion, raisonnement “ au feeling ”, à l'intuition, les réactions sont simples, brusques, les calculs s'effectuent sur ce que l'on a juste devant les yeux. Sur les opérations simples qui nous effleurent. Aucune vision à moyen ou à long terme. Philosophie myope!
Deuxième concept, concept marchand, d'échange, d'équivalence, de troc, de bilans, de rapports. Notion de plus, de moins, et de zéro. Mathématiques comptables ou marchandes.
Troisième concept, notion d'ensembles et d'harmonies, recherche de regroupements et d'associations d'objets et d'idées. Mathématiques matricielles.
Quatrième concept, étude des limites à l'infini, fonctions dérivées, intégrales. Philosophie qui se projette au loin dans un système en dehors de la réalité car construit sur un outil incohérent.
Cinquième concept, difficile à définir, mais c'est celui qu'utilise le tableau de Carnot. Ce concept est aussi un peu développé en probabilité. Pour abc = aaa, aab...ccc. Pour vrai, faux, incertain. Pour beau, laid, normal etc. Chaque nouvelle valeur rend l'analyse plus complexe.
Sixième concept, celui du conditionnement ou concept unitaire. La notion de mathématiques est ramenée au plus simple, l'unité, et sera représentée par une idée fixe. Ce concept s'applique sur une partie ou mécanisme du cerveau limbique et supprime toute réflexion en mettant l'être humain à l'état d'objet. Par exemple, la répétition volontaire ou involontaire d'un désir, d'un espoir qui évacue la foi : “ je vais être heureux! ”, “ je vais être libre! ”, “ je suis un esclave! ”, “ Dieu existe! ”, “ Dieu n'existe pas! ”. Ce conditionnement peut être un conditionnement imposé ou alors un auto conditionnement.
Septième concept, celui que nous présentons dans ce livre et qui s'oppose au deuxième concept. C'est un système proportionnel avec un échelon exponentiel. Donc sans zéro.
Exemples d'applications des Lois Universelles
LE ZERO N'EXISTE PAS EN SCIENCES
Récapitulation.
Pourquoi une affirmation et non pas une hypothèse ?
Car il s'agit de présenter une démonstration par la cause, affirmative, et universelle (la meilleure selon Aristote), mais le doute reste ouvert tant que cette affirmation n'a pas été soumise à la controverse, méthode prescrite par Kant.
La construction du texte qui suit est faite par paliers. Ces paliers n'ont de lien que le but recherché et sont indépendants les uns des autres.
1° Quelques citations :
a)Texte de Paul Janet Traité élémentaire de philosophie. Tout cet ouvrage est construit de tel sorte que nous voyons apparaître la forme d'un arbre dans la structure des pensées proposées.
b) Il y a de plus un temps biologique spécifique de l'âge : c'est Lecomte du Nouy qui s'aperçut, pendant la guerre de 14-18, que les plaies des blessés jeunes cicatrisaient plus vite que celles des plus âgés. Il relia l'âge physiologique et la vitesse de cicatrisation par une fonction logarithmique.
Source : Lecomte du Nouy P. : “ Le Temps et la Vie ”, 1 vol., Gallimard éd., Paris, 1936
c) Ex nihilo nihil, bien que cette phrase devînt la maxime des épicuriens, elle était déjà prêtée aux anciens par la Grèce antique. La traduction en est “ rien ne vient de rien ”
d) Nous trouvons dans notre littérature de nombreux ouvrages qui prouvent l'universalité de cette pensée sur le temps. Une pensée qui dit qu'à échelon donné d'un sentiment ou d'une mesure de variation ne correspond pas un échelon égal de la rotation de la Terre autour du Soleil (système linéaire qui est notre base de temps). En exemple Marcel Pagnol dans la gloire de mon père.
2° Logique philosophique ou logique pure.
Puisque la philosophie est la recherche des premières causes et des premiers principes ; et puisque le premier principe de tout raisonnement est le principe d'identité, plus connu sous le nom de “ omne subjectum est proedicatum sui ” ; nous avons le principe qu'une identité ne peut varier dans un raisonnement ; et puisque encore le zéro représente le néant par définition, nous ne pensons pas qu'on puisse accorder au zéro un contenu autre que le néant. Ceci montre l'éventuel évolution mathématique à envisager.
3° Développement des deux premiers paragraphes.
a) observation 1° : Ce n'est pas parce qu'une méthode d'analyse est dépassée par une nouvelle méthode d'analyse qu'elle ne fonctionne pas du tout. Par exemple, dans l'antiquité les astronomes avaient prédit les positions exactes des planètes, avec comme principe de base que la Terre était le centre de l'univers. L'astuce était l'utilisation de coefficients correcteurs, l'équivalent de nos constantes actuelles.
b) observation 2° : Si nous raisonnons en mode exponentiel et si nous utilisons le système exponentiel pour mesurer le temps, avec comme départ l'origine de chaque phénomène, alors le zéro n'apparaîtra plus en sciences. Le principal problème actuel est que le mode exponentiel est représenté à l'aide d'un système linéaire qui est notre référence actuelle. Cette référence empêche tout raisonnement logique en mode exponentiel, de part sa construction sur le zéro. La solution serait de changer de référence.
c) observation 3° : Il est certain que les adeptes de Machiavel vont réagir contre une proposition qui développe l'individu, car ceci crée un contre pouvoir à une dictature sociale.
d) application 1° ou logique appliquée :
Nous avons les choses ou matière, et les phénomènes. La principale différence entre les deux est que l'un persiste et que l'autre est une image qui apparaît ou disparaît, car un phénomène a besoin d'une chose pour se manifester. Dans ce raisonnement le temps est un phénomène.
Une heure pour un enfant de dix heures représente un dixième de sa vie, alors qu'une heure pour une personne de soixante douze ans représente presque rien, soit moins de un six cent cinq millième de sa vie.
Plus on profite du temps, ce qui se traduit par plus nous avons de nouvelles expériences, plus nous avons l'impression de manquer de temps pour pouvoir analyser les évènements. Donc plus la valeur d'une seconde a d'importance, plus le temps nous semble court, ce qui est un paradoxe.
e) application 2 ou démonstration mathématique : cette méthode d'analyse a permis de réguler le canal navigable de Beaucaire à Nourriguier ; cette méthode a permis d'écrire et de caractériser un nombre sans dimension sur des courbes en biologies réputées comme impossibles à écrire mathématiquement. Cette méthode permet de dire que les premiers instants de chaque nouvelle expérience dure un temps tendant vers l'infini ; et cette méthode a permis d'écrire en 1993 : “ L'hypothèse est que le temps pour l'homme et pour la plupart des phénomènes physiques que j'ai rencontrés, varie d'une manière exponentielle de premier ordre. Soit x(t)= k ( 1- e ( - t / jo ) ),
- Avec x = le temps biologique
- Avec k = l'âge de la mort
- Avec jo = dépend de la génétique. ”
f) En conclusion, quelles sont les controverses de cette pensée basée sur de la logique pure ? Et quelles sont les limites d'applications de cette pensée ?
Un autre aspect de cet écrit est que l'étude se fait entre deux états d'équilibres. Le temps se réduisant jusqu'à n'être plus perceptible, il est proposé qu'il existe toujours, en d'autres mots dans ce système la mort n'existe pas! Nul besoin de détruire pour construire, le temps explose au début de chaque événement pour se réduire jusqu'à ce qu'il soit si petit qu'il nous semble disparu. Mais tout est là, rien n'est perdu. Ce temps ayant si peu de valeur nous laisse apparaître la fin d'une réaction, une réaction qui aura toujours la même valeur, car le temps n'aura plus d'effet sur elle. Quant au début, le départ commence sur un état d'équilibre qui est modifié soit d'une manière naturellement stable, et donc ira rejoindre son nouvel état d'équilibre selon la formule donnée, soit d'une manière naturellement instable et là intervient la notion de quantité de matière qui va fixer le plateau ou nouvel état d'équilibre.
Application
En
Science
Expérimentale
Objectif :
a) Définir une méthode d'analyse simplifiée des courbes expérimentales et identifier le nombre de facteurs influençant les courbes analysées.
b) Déterminer un nombre sans dimension qui sera caractéristique de chacun de ces facteurs et qui se retrouvera dans les autres analyses faisant intervenir ces facteurs.
c) Se libérer de la notion de quantité qui est une des grandes problématiques de la biochimie moderne, car les produits purifiés sont extrêmement coûteux et parfois même rare.
d) Passer d'une analyse sur deux dimensions à une analyse sur une dimension, car la base de temps est considérée dans la méthode comme étant la variation elle-même. Ceci simplifie grandement les calculs.
e) Utiliser une méthode simple, accessible à tous sans avoir à faire appelle aux mécanismes complexes de la régulation en utilisant une méthode de rapprochement des intervalles pour identifier les points de la courbe de mesures.
Exemple d'application :
Nous avons choisit de présenter une analyse sur des données indépendantes reconnues. Nous les avons trouvées sur le site internet :
https://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/physique/
dans un fichier xls nommé chutamortie.
Le choix de cet exemple provient du fait de la forme des courbes qui correspond a une forme que j'ai souvent rencontré en pratiquant mon métier, qui est la régulation.
En première remarque l'analyse s'effectue dans ce cas sur un phénomène. Il s'agit du déplacement de la matière d'un lieu de l'espace à un autre sous l'action d'une force. Notre objectif est de comprendre comment s'effectue ce déplacement. En d'autres termes, nous ne recherchons pas qu'à écrire un modèle mathématique représentant le phénomène, nous recherchons un modèle mathématique qui mette en valeur les principales forces influençant ce phénomène.
En deuxième remarque, le mesure sont effectuée sur deux dimensions, mais la passerelle des temps proposée permet d'écrire les équations sur une seule dimension.
En troisième remarque, les valeurs mesurées sont issues d'une mesure particulière, donc dans des conditions particulières. Ces conditions particulières vont données les lois observées ou encore le fonctionnement.
En quatrième remarque, nous travaillons sur un systèmes naturellement stable, car une fois la vitesse maximale atteinte celle-ce reste constante. Nous ne travaillons pas sur le positionnement dans l'espace. Nous pouvons dire d'après nos connaissances que cet état stable est obtenu à l'équilibre de deux forces contraire, qui sont l'attraction et la résistance du fluide dans lequel se déroule l'expérience.
Les valeurs mesurées sont :
Nous pouvons dire que la variation apparaît entre l'équilibre initial et l'équilibre final, et, en voyant la forme de la courbe construite à l'aide des points de mesures, nous pouvons dire que le facteur dominant est de la forme : signal (vitesse) = équilibre(état) initial + k.(1-exp(-t/jo))
où k est la constante du nouvel équilibre = état(éq.) initial + D, avec D est la différence entre niveaux initial et final.
En supposant qu'un seul facteur intervient, nous pouvons dire que la valeur de jo sera donnée à 63% de la variation (Broida). Mais ce cas est assez rare et improbable car nous avons souvent plusieurs facteurs perturbateurs, qui interagissent sans cesse avec le milieu réactif. En d'autres termes, nous pouvons dire que la vitesse instantanée interagit avec les forces qui créent le mouvement, ce qui se nomme, en régulation, le retour unitaire. Ce dernier s'écrit mathématiquement de la forme du signal que nous avons proposé ci-dessus. De plus nous pouvons dire que le facteur d'amortissement du début, ou encore le facteur qui retarde le démarrage, apparaîtrait sur des courbes de plus grande précision. Le principal problème rencontré est de déterminer comment intervient l'autorégulation du phénomène. Est-ce deux ou plusieurs fonctions en série qui se suivent ou est-ce une fonction intégrée dans une autre fonction, en d'autres mots, est-ce que jo n'est pas en fait une nouvelle fonction ? Selon Broida on peut ramener une fonction du nième ordre à une fonction retard en facteur d'une fonction du premier ordre. Cela simplifie les calculs pour les besoins de la régulation, cependant notre objectif est tout autre. Nous voulons identifier les principaux facteurs dominant, intervenant sur le phénomène. Il est possible d'utiliser la méthode de calcul de Broida pour déterminer la fonction retard et celle qui permet de déterminer la valeur de jo lorsque nous avons un seul facteur d'action.
En utilisant la passerelle des temps (du temps linéaire régulier vers le temps réel exponentiel, c'est-à-dire celui de la variation), l'expression mathématique devient :
Pour la courbe : vitesse instantanée = vitesse initiale + vitesse maximale ( 1 - exp ( -t/jo))
d'où : vitesse = 0,278 ( 1 - exp ( - t/ jo )), avec jo = 1 (environs)
Si nous observons avec plus de précision les deux premiers points de la courbe, nous nous apercevons que jo est en fait le résultat d'une fonction qui n'est autre que la représentation d'un nouveau facteur jo' influençant la réaction déjà représentée, car jo varie. En d'autres mots, jo s'écrit :
jo = k' ( 1 - exp ( -t / jo'' ))
Avec jo'' facteur caractéristique du démarrage.
Mais cet aspect n'est pas celui recherché ici.
Il est à noter que cette deuxième boucle n'est apparente que sur les deux premiers points de la courbe.
En revenant dans le repère temporel coutumier pour la courbe mesurée, cette expression nous permet d'écrire vitesse = 0.278*(1- (e^(-t / jo))), mais nous remarquons que plusieurs forces interviennent (frottement, attraction). Ceci induit que nous devons dans un premier temps identifier la valeur ou fonction de jo.
Identification de la fonction :
Nous avons deux forces représentant chacune une fonction qui varie d'une manière liées.
Ceci s'écrit selon ma méthode :
(vitesse max.) * (1 - (e^(-(temps) / ((attraction)- (résistance du frottement))))
En d'autres termes :=0,278*(1-(EXP(-temps)/(0,9676-(0,4676*(1-EXP(-(temps)/1)))))))
Méthode enseignée au CNAM, par rapprochement des intervalles.But recherché 0.209 à 0.95 et 0.243 à 1.3
En cour de réalisation
temps initial vitesse initiale = ..m/s
vitesse (mesuré) = ..m/s
t = 0,05s vitesse mesuré = 0,014 m/s
vitesse modélisé = 0,01432967 m/s
t = 0,10s vitesse mesuré = 0,028m/s
vitesse modélisé = 0,02854196 m/s
t = 0,15s vitesse mesuré = 0,0418m/s
vitesse modélisé = 0,04257084 m/s
t = 0,20s vitesse mesuré = 0,0555m/s
vitesse modélisé = 0,05635453 m/s
t = 0,25s vitesse mesuré = 0,0690m/s
vitesse modélisé = 0,0698362 m/s
t = 0,30s vitesse mesuré = 0,0821m/s
vitesse modélisé = 0,08296451 m/s
t = 0,35s vitesse mesuré = 0,0949m/s
vitesse modélisé = 0,09569404 m/s
t = 0,40s vitesse mesuré = 0,107m/s
vitesse modélisé = 0,10798557 m/s
t = 0,45s vitesse mesuré = 0,119m/s
vitesse modélisé = 0,11980621 m/s
t = 0,50s vitesse mesuré = 0,131m/s
vitesse modélisé = 0,13112944 m/s
t = 0,55s vitesse mesuré = 0,142m/s
vitesse modélisé = 0,14193498 m/s
t = 0,60s vitesse mesuré = 0,152m/s
vitesse modélisé = 0,15220857 m/s
t = 0,65s vitesse mesuré = 0,162m/s
vitesse modélisé = 0,16194169 m/s
t = 0,70s vitesse mesuré = 0,171m/s
vitesse modélisé = 0,17113114 m/s
t = 0,75s vitesse mesuré = 0,180m/s
vitesse modélisé = 0,17977861m/s
t = 0,80s vitesse mesuré = 0,188m/s
vitesse modélisé = 0,18789018 m/s
t = 0,85s vitesse mesuré = 0,196m/s
vitesse modélisé = 0,19547584 m/s
t = 0,90s vitesse mesuré = 0,203m/s
vitesse modélisé = 0,20254889 m/s
t = 0,95s vitesse mesuré = 0,209m/s
vitesse modélisé = 0,20912549 m/s
t = 1,00s vitesse mesuré = 0,215m/s
vitesse modélisé = 0,21522411 m/s
t = 1,05s vitesse mesuré = 0,221m/s
vitesse modélisé = 0,22086503 m/s
t = 1,10s vitesse mesuré = 0,226m/s
vitesse modélisé = 0,22606993 m/s
t = 1,15s vitesse mesuré = 0,231m/s
vitesse modélisé = 0,2308614 m/s
t = 1,20s vitesse mesuré = 0,235m/s
vitesse modélisé = 0,23526261 m/s
t = 1,25s vitesse mesuré = 0,239m/s
vitesse modélisé = 0,23929697 m/s
t = 1,30s vitesse mesuré = 0,243m/s
vitesse modélisé = 0,24298781 m/s
t = 1,35s vitesse mesuré = 0,247m/s
vitesse modélisé = 0,24635815 m/s
t = 1,40s vitesse mesuré = 0,250m/s
vitesse modélisé = 0,24943048 m/s
t = 1,45s vitesse mesuré = 0,252m/s
vitesse modélisé = 0,25222657 m/s
t = 1,50s vitesse mesuré = 0,255m/s
vitesse modélisé = 0,25476739 m/s
t = 1,55s vitesse mesuré = 0,257m/s
vitesse modélisé = 0,25707296 m/s
t = 1,60s vitesse mesuré = 0,259m/s
vitesse modélisé = 0,25916227 m/s
t = 1,65s vitesse mesuré = 0,261m/s
vitesse modélisé = 0,26105327 m/s
t = 1,70s vitesse mesuré = 0,263m/s
vitesse modélisé = 0,26276284 m/s
t = 1,75s vitesse mesuré = 0,264m/s
vitesse modélisé = 0,26430675 m/s
t = 1,80s vitesse mesuré = 0,266m/s
vitesse modélisé = 0,26569969 m/s
t = 1,85s vitesse mesuré = 0,267m/s
vitesse modélisé = 0,26695531 m/s
t = 1,90s vitesse mesuré = 0,268m/s
vitesse modélisé = 0,26808621 m/s
t = 1,95s vitesse mesuré = 0,269m/s
vitesse modélisé = 0,26910403 m/s
t = 2,00s vitesse mesuré = 0,270m/s
vitesse modélisé = 0,27001946 m/s
t = 2,05s vitesse mesuré = 0,271m/s
vitesse modélisé = 0,27084229 m/s
t = 2,10s vitesse mesuré = 0,272m/s
vitesse modélisé = 0,27158148 m/s
t = 2,15s vitesse mesuré = 0,273m/s
vitesse modélisé = 0,27224522 m/s
t = 2,20s vitesse mesuré = 0,273m/s
vitesse modélisé = 0,27284095 m/s
t = 2,25s vitesse mesuré = 0,274m/s
vitesse modélisé = 0,27337542 m/s
t = 2,30s vitesse mesuré = 0,274m/s
vitesse modélisé = 0,27385479 m/s
t = 2,35s vitesse mesuré = 0,275m/s
vitesse modélisé = 0,27428461 m/s
t = 2,40s vitesse mesuré = 0,275m/s
vitesse modélisé = 0,2746699 m/s
t = 2,45s vitesse mesuré = 0,276m/s
vitesse modélisé = 0,27501521 m/s
t = 2,50s vitesse mesuré = 0,276m/s
vitesse modélisé = 0,27532463 m/s
t = 2,55s vitesse mesuré = 0,276m/s
vitesse modélisé = 0,27560187 m/s
t = 2,60s vitesse mesuré = 0,276m/s
vitesse modélisé = 0,27585024 m/s
t = 2,65s vitesse mesuré = 0,277m/s
vitesse modélisé = 0,27607273 m/s
t = 2,70s vitesse mesuré = 0,277m/s
vitesse modélisé = 0,27627203 m/s
t = 2,75s vitesse mesuré = 0,277m/s
vitesse modélisé = 0,27645056 m/s
t = 2,80s vitesse mesuré = 0,277m/s
vitesse modélisé = 0,27661049 m/s
t = 2,85s vitesse mesuré = 0,277m/s
vitesse modélisé = 0,27675374 m/s
t = 2,90s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 0,27688208 m/s
t = 2,95s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 0,27699706m/s
t = 3,00s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 0,27710007 m/s
t = 3,05s vitesse mesuré = 0,278 m/s
vitesse modélisé = 0,27719238 m/s
t = 3,10s vitesse mesuré = 0,278 m/s
vitesse modélisé = 0,27727511 m/s
t = 3,15s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 0,27734925 m/s
t = 3,20s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 0,27741571m/s
t = 3,25s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 0,2774753 m/s
t = 3,30s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 0,27752873 m/s
t = 3,35s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 27757664 m/s
t = 3,40s vitesse mesuré = 0,278m/s
vitesse modélisé = 0,27761961m/s
Nous pouvons observer que le modèle proposé permet de décrire exactement la courbe mesurée.
Nous pouvons observer que le modèle proposé permet de décrire exactement la courbe C mesurée, et que nous retrouvons la même valeur pour jo, quelque soit la concentration.
De l'observation nous pouvons reconnaître une forme type exponentielle à la courbe. Cette forme est du type y = k ( 1 – exp ( - t / jo ))
La particularité de ce type de courbe est de ne pouvoir décrire que des fonctions d'un état d'équilibre à un autre. En d'autres termes, ce type de courbe permet de décrire le passage d'un état particulier à un autre. En développant le raisonnement nous pouvons penser que ce passage, cette variation possède sa propre base de temps. Cette base de temps particulière, nous semble être un outil intéressant pour la suite de notre recherche. En d'autres mots, nous cherchons un correctif à une base de temps logarithmique basée sur la rotation d'une planète particulière. En d'autres mots encore, notre objectif est de nous séparer d'une des deux dimensions de la mesure de manière à mettre en évidence le ou les facteurs intervenant dans la variation ou encore phénomène étudié. Pour clarifier la proposition, nous avons une information qui nous est donnée à l'aide de deux dimensions, la première la variation elle-même et la seconde qui est la base de temps de notre planète. Nous décidons de nous séparer de la base de temps de la planète, pour la remplacer par la base de temps de la variation. En observant la courbe, nous pouvons dire que la base de temps de notre planète est une base logarithmique pour le phénomène étudiée.
Résultats et Discutions :
Nous avons présenté le modèle mathématique aux mesures de l'expérience et nous avons constaté qu'il apparaissait un nombre sans dimension caractéristique des objets mesurés. En d'autres termes, les courbes analysées peuvent bien s'écrire sous la forme proposée, et elles confirment la méthode du fait de l'identification des facteurs influençant le phénomène. Bien que la méthode soit issue de l'observation, nous reconnaissons dans la forme de cette courbe une des applications utilisées en régulation. Cette application est nommée le retour unitaire, et indique que le produit fini influence le produit initial. Cette remarque crée un lien entre deux sciences bien distincte, la biologie et la régulation, nous remarquons toutefois que leurs démarches et leurs buts sont différents et qu'il faut donc adapter le concept de régulation à définir ce qui est, en opposition à son concept qui recherche une modélisation de ce que nous voulons. Ainsi plusieurs formules de base légèrement modifiées pourraient nous permettre de mieux définir les phénomènes biologiques. En exemple la fonction retard décrite par Broida.
Méthode :
La méthode trouve sa justification en régulation, mais notre but ici ne travail que sur l'observation, et l'application de cette observation d'une manière simple.
Nous utilisons la méthode des intervalles pour déterminer la valeur de jo. En d'autres termes nous accordons à jo une valeur au hasard, et la changeons en nous rapprochant de manière à obtenir la valeur mesurée, pour chaque temps choisit.
Nous utilisons la méthode des intervalles pour déterminer la valeur de jo. En d'autres termes nous accordons à jo une valeur au hasard, et la changeons en nous rapprochant de manière à obtenir la valeur mesurée, pour chaque temps choisit. Si nous obtenons une valeur constante pour jo, ceci veut dire qu'un seul facteur est identifiable sur cette courbe.
Abréviation :
t : temps en seconde repère de la base de temps de la planète.
Y = k ( 1-exp(-t/jo)) : passerelle des temps (schéma du retour unitaire sans harmoniques)
k : valeur du nouvel état d'équilibre, se présente sous la forme d'un plateau.
Jo : nombre sans dimension caractéristique du facteur étudié.
References:
Annotation : L'analyse est issue d'une démarche personnelle, ainsi les valeurs indiquées sont issus de la lecture d'une mesure expérimentale.
Conclusion:
De part la démonstration, les nombreux objectifs sont réalisés, il reste toutefois à affiner la méthode pour les nombreux cas particuliers que la nature nous présente. Nous pouvons penser aussi que cette méthode intervenant sur un paramètre clef de la plupart de nos mesures, pourrait être d'une grande utilité en de nombreuses sciences.